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dc.contributor.authorKodio, Seydou
dc.date.accessioned2025-04-16T09:39:18Z
dc.date.available2025-04-16T09:39:18Z
dc.date.issued2025
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/14359
dc.description.abstractIntroduction : L'ictère est une anomalie de la coloration (jaunâtre) de la peau et des muqueuses causée par une hyperbilirubinémie. C’est un motif de consultation fréquent en Hépato-Gastro-Entérologie. But : Etudier le profil épidémiologique, clinique et étiologique de l’ictère dans le service d’Hépato Gastro-Entérologie au CHU Gabriel Touré. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive et analytique avec un recueil prospectif des données de 6 mois, allant de Janvier 2024 au Juin 2024 inclus. Elle s’est déroulée dans le service d’Hépato-Gastro-Entérologie du CHU Gabriel TOURE de Bamako. Résultats : Nous avons colligé 1387 patients dont 52 avaient un ictère soit une fréquence de 3,75%. L’âge moyen était de 45 ±14,21 ans avec des extrêmes de 18 et 77 ans. Le sex Ratio était de 1,16. Les femmes au foyer étaient les plus représentées soit 44,2%. Le trouble de conscience était le motif de consultation le plus enregistré soit 36,54%. L’antécédent personnel le plus représenté était l’ictère soit 23,08% et les signes associés les plus retrouvés étaient l’AEG, les urines foncées et la douleur abdominale soit respectivement 98,1% ; 80,8 et 59,6%. Les signes physiques les plus retrouvés étaient l’ascite et l’hépatomégalie soit respectivement 55,77% et 48,08%. Une hyperbilirubinémie conjuguée était retrouvée chez 63,4%. L’échographie abdominale avait mis en évidence une dysmorphie hépatique dans 82,61% des cas. Sur vingt-sept patients ayant bénéficié d’une TDM abdominale, 25,92% avaient un aspect caractéristique d’un CHC. Chez les patients ayant bénéficié d’une endoscopie digestive haute, 91,3% avaient des varices oesophagiennes. L’AgHBs était positif chez 50% de nos patients et l’Ac-Anti HBC IgG était positif chez 94,4% des patients. L’Ac-AntiVHC était positif dans 1,92% des cas. Le TP était bas chez 75% de nos patients. Une cytolyse était présente chez plus de 80% de nos patients. L’AFP était augmentée chez 65,52% de nos patients. La cirrhose et le CHC étaient les étiologies les plus retrouvées respectivement dans 48,08% et 25% des cas. Il y avait un lien statistiquement significatif entre les hépatites et le mode évolutif de l’ictère. Conclusion : L'ictère est la traduction symptomatique d'un très grand nombre de maladies hépatiques et extrahépatiques. Les étiologies sont multiples, dominées par la cirrhose et le cancer du foie post VHB dans plus de la moitié des cas. Il y avait un lien statistiquement significatif entre les hépatites et le mode évolutif et l’intensité de l’ictère.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMemoire;
dc.subjectHépato-gastroentérologiefr_FR
dc.subjectSanté publiquefr_FR
dc.subjectIctèrefr_FR
dc.subjectÉpidémiologiefr_FR
dc.subjectCliniquefr_FR
dc.subjectEtiologiefr_FR
dc.titleProfil épidémiologique et diagnostique des ictères au service d’hépatogastroentérologie du CHU Gabriel Touré.fr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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