Etude des facteurs d'echecs associées aux traitements antiretroviraux de première ligne VIH-1 dans le service de medecine génerale du CHU Bocar Sidy Sall de Kati
Résumé
Dans les milieux aux ressources limitées leVIH-I demeure un problème de santé mondiale cruciale. Nous avons effectué une étude épidémiologique de type cohorte longitudinale conduit du 01 Janvier 2012 au 01 Décembre 2016 , avait pour objectifs de conduire une étude panoramique des échecs thérapeutiques ARV de lère ligne.
Pour l'inclusion les patients devraient avoir un dossier complet, adultes infectées par le VIH- 1, être VIH-1 positif initié au ARV de lère. Au total, 648 personnes vivant avec le VIH-1 ont été incluses. Malgré l'absence de réalisation des test génotypique de résistance en permanence , les ruptures périodiques de réactifs de CD4 et la pauvreté qui a empêché certains patients à faire la charge virale , notre étude a permis d'estimer la fréquence de l'échec de première ligne qui était de 9,87% chez nos patients VIH-1 suivi dans la cohorte ; de préciser certains facteurs liés à cet échec à savoir : la résidence en milieu urbain , les patients de sexe féminin(67,18%), un niveau socio-économique bas (62,5%), découverte tardive de la séropositivité, plus de 3 ans sous ARV (81,21%) , la mauvaise observance thérapeutique(68,75%) et surtout le traitement antirétroviral combinant soit AZT+3TC+NVP ou soit AZT+3TC+EFV. Notre étude a permis également de déceler le devenir des patients en échec [29,68% de décès]. Cette étude montre la nécessité de renforcer l'observance du traitement de première ligne à travers un programme d'éducation thérapeutique des patients, ainsi que de Doter les laboratoires publics d'appareil de bonne qualité pour la réalisation du comptage des CD4 et de la charge virale et les tests génotypiques de résistance