Connaissances, attitude et pratiques des mères d’enfants de 6-24 mois sur la diversification alimentaire au CSRéf de Koutiala
Résumé
Introduction : Le nourrisson commence à avoir vers l’âge de 6 mois, des besoins
en énergie et de nutriments que le lait maternel ne peut plus satisfaire d’où le recours
aux aliments de complément ou à la diversification alimentaire
Objectif : Évaluer le niveau de connaissances, attitudes et pratiques des mères
d’enfants de 6 -24 mois relatives à la diversification alimentaire au CSRéf de
Koutiala.
Résultat : La tranche d’âge 15 à 29 ans était la plus représentée avec 68,4% des cas.
La majorité des mères de nourrissons soit 66,7% était instruites au niveau primaire.
Les ménagères étaient majoritairement dans 92% des cas. La majorité des femmes
était mariée avec 89,1%. Le PB <115 mm chez 21,6 des cas. Dans 98% des cas, les
mères avaient reçu une information sur la diversification alimentaire des enfants. La
source d’information des mères était l’agent vaccinateur dans 66,7% des cas. La
majorité pensait que l’introduction des aliments de complément se fait à partir de 4-
6 mois dans 88%. La majorité savait que les nourrissons doivent recevoir tous ces
aliments (céréales, produit laitier, viande et fruit) dans 78,3% des cas.
Le mode d’alimentation de la naissance jusqu’à 6 mois était l’allaitement exclusif
dans 86,7% des cas Dans les 24 heures, les nourrissons avaient reçu un repas à base
de céréales 72,5 % des cas, de la viande avec 25%, des fruits avec 40%, de produit
laitier avec 51,7%. Dans les 72 heures, les nourrissons avaient reçu un repas à base
de céréales dans 94,7%, de produit laitier avec 86,7%, de la viande avec 81,7%, des
fruits avec 42,5%. Dans 85% des cas, les mères de nourrissons pensent que le repas
solide journalier est de 3 repas et plus.
Conclusion : Notre étude, a porté sur les connaissances et les attitudes pratiques des
mères nourrissons de 6-24 mois sur la diversification alimentaire. L’introduction des
aliments restent insuffisantes et influencées négativement sur l’état nutritionnel des
nourrissons. Des actions de renforcement, de l’information et de sensibilisation
aideraient à améliorer ces pratiques. Malgré le niveau de connaissances et les
attitudes pratiques des mères sur la diversification alimentaire des enfants, le taux de
malnutrition aigüe reste élevé.