| dc.description.abstract | Notre étude a été consacrée aux aspects psychopathologique, socioculturel et à la problématique de la prise des migrants. Au Mali les seules études sur les troubles psychiques liés à la migration sont celles de OULALE B en 1983 et de KAMTE Z en 2008. Ces études se sont surtout intéressées soit à la description de quelques cas ou à une analyse essentiellement épidémiologique des troubles. Notre étude avait comme but de mettre en évidence l'importance des facteurs psychopathologique, socioculturel dans la genèse des troubles psychiques des migrants à fin d'apporter une meilleure compréhension de ces troubles pour améliorer la qualité de la prise en charge des migrants. Notre travail a été conduit dans le Service de Psychiatrie du CHU du Point G à Bamako de Janvier 2010 à Janvier 2012. L'étude a porté sur 155 patients migrants répondant aux critères d'inclusion. Il s'agissait d'une étude analytique à visée descriptive dont les données ont été recueillies à partir des données d'anamnèse présentes dans les dossiers cliniques, des entretiens semi- ouverts et d'un questionnaire porté à l'annexe. Pendant la période d'étude, 21,3 p.100 des patients hospitalités étaient des migrants et 5, 3 p.100 des patients en ambulatoire étaient également des migrants. Les jeunes entre 26-35 étaient majoritaires à 39,4 p.100 avec une prévalence masculine à 78,1 p.100 . Les mariés représentaient 48,4 p.100 des nos patients suivi des célibataires à 45,2 p.100 . Dans la fratrie, les cadets venaient en première position à 59,4 p.100 suivi des Aînés puis les benjamins respectivement à 25,8 p.100 et 14,8 p.100 . Les difficultés économiques représentaient 38,1 p.100 des motifs de migration de nos patients. La migration était un projet consensuel préparé et accepté par toute la famille à 75,5 p.100 . Les rituels traditionnels de préparation dans le cadre du projet de migration n'ont pas été utilisés à 47,7 p.100 . Le continent Africain est le premier le principal site de migration à 66 p.100 . Sur l'ensemble de nos patients, 46,5 p.100 avaient un bon niveau d'adaptation. Le motif de consultation principal était l'hétéagressivité. Les catégories diagnostiques de Schizophrénie, de Psychose Délirante Aigue et de Dépression ont été portées respectivement à 31 p.100, 18,1 p.100 et 13,5 p.100 . Une psychothérapie collective a été utilisée à 38,1 p.100 . | fr_FR |
