| dc.description.abstract | L’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et, échocardiographiques des enfants souffrants de cardiopathies congénitales vus en consultation dans le service de cardiologie du CHU-GT.
Étude rétrospective, descriptive, qui s’est déroulée de 2018 à 2024, portant sur les dossiers médicaux d’enfants souffrants de malformations cardiaques, avec enregistrement systématique des facteurs socio-épidémiologiques et, les résultats de l’examen clinique (âge, sexe, le poids, la taille, la saturation, l’ECG, l’échocardiographie–doppler, la radiographie thoracique de face).
Durant la période d’étude nous avons diagnostiqué cette malformation chez 236 patients, dont 119 garçons et, 117 filles avec un âge moyen de 6 ± 5,3 ans. Les motifs de consultation cardio-pédiatrique étaient dominés par les souffles cardiaques 58,8%, la dyspnée 13,6%, la cyanose 9,7% et les broncho-pneumopathies itératives 9,3%. Sur le plan auscultatoire le souffle cardiaque était noté chez 81,7% de nos enfants. Les cardiopathies congénitales les plus fréquentes diagnostiquées étaient : La CIV 54 cas (22,8%), suivie de la Tétralogie de Fallot 43 cas (18,2%), TCA 20 cas (8,5%), les valvulopathies mitrales 16 cas (6,8%), les CIA 23 cas (9,7%), les CAV 18 cas ((7,6%), les TGV 7cas (2,9%), les cardiopathies complexes 20 cas (8,5%), les polyvalulopathies 14 cas (5,9%) PCA 9 cas (3,8%).
Les malformations cardiaques congénitales de l’enfant sont une réalité en Afrique, leur fréquence est certainement sous-estimée dans les études à cause de l’insuffisance du plateau technique et, du personnel qualifié. Elles sont une vraie hantise surtout pour des familles démunies. Le dépistage précoce passe par la mise en place de politiques adaptées et, focalisées sur la sensibilisation et le dépistage précoce afin d’améliorer leur prise en charge. | fr_FR |
