HTA dans le service de Médecine interne du point G : Aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique
Résumé
Durant la période d’étude nous avons colligé 321 patients sur 1632 hospitalisations
soit une fréquence de 19,67%. L’âge moyen était de 55,98±15,34 ans.
La tranche d’âge de [60 - 70[ (33,6%) était la plus fréquente. Les femmes étaient les plus
représentées avec un sex ratio H/F de 0,69. Les principaux facteurs de risques non modifiables
étaient l’âge (58,9%) le sexe masculin (34,9%) et modifiables étaient le diabète (51,7%) et
sédentarité (49,8%). La dyspnée était fréquente 24,6%. L’hypertrophie ventriculaire gauche
était l’anomalie électrocardiographique la plus fréquente retrouvée chez 24,5%patients. L’HVG
était la première anomalie échographique soit 24%. Les complications sont survenues chez
46,1% de patients dans l’ensemble. Les complications les plus fréquemment décrites étaient
l’AVC ischémique 13,4% et l’AOMI 12,8%.
A la sortie 59,8% avait une HTA contrôlée contre 44,2% à l’admission. La mortalité
hospitalière était de 19,6% des cas.
La monothérapie était la plus prescrite (31,8%) alors que la bithérapie et plus était associée à
une meilleure maitrise de la PA que la monothérapie (RR= 1,39)
Conclusion : L’hypertension artérielle est fréquente dans le service de Médecine Interne les
touche plus les femmes âgées du CHU du Point G avec souvent des complications.
Une amélioration des pressions artérielles de sortie des patients montre une prise en charge
effective de l’HTA au service de médecine interne du CHU Point G bien que des améliorations
reste à faire pour lutter contre l’inertie thérapeutique.