dc.description.abstract | La coinfection est très fréquente. Le traitement ARV est actif sur les deux virus. Le but de notre
étude était de déterminer la fréquence de la coinfection VIH/VHB et d’évaluer l’efficacité de la
trithérapie antirétrovirale chez les patients suivis en ambulatoire. Il s’agissait d’une étude
descriptive et analytique avec recueil des données prospectif portant sur la file active des
patients infectés par le VIH suivis sous ARV en consultation au service des Maladies
Infectieuses du CHU du Point G de janvier à décembre 2023. Les données ont été saisies,
analysées et comparées avec le logiciel SPSS.25 et le test de Fisher pour un seuil de
significativité p≤ 0,05.
Résultats
La file active comprenait 635 PvVIH dont 93 nouveaux patients. La fréquence de La coinfection
VHB/VIH étaient de 9,3%. Les femmes étaient majoritaires à 55,9% pour les coinfectés et un
sex ratio =0,7. Il y a une différence non significative selon le sexe (11,6% pour les hommes vs
7.9% chez les femmes). L’âge moyen était de 43,1± 12 ans pour les coinfectés. Les ménagères
étaient les plus représentées dans la cohorte. La plupart des patients coinfectés étaient mariés
dans 67,7%. Le VIH type 1 est retrouvé chez 98,3% des patients. La thérapie à base TDF-3TC-
DTG était la plus utilisée à 71,1 %. Dans le suivi virologique 94,0% des PvVIH monoinfectés
avaient une charge virale du VIH indétectable au dernier contrôle vs 64,4 % pour les coinfectés
(charge virale du VIH <1000Cp/ml) tandis que 100% des coinfectés ayant 6 à 12 mois de
traitement avaient une charge virale du VHB détectable. La médiane des charges virales était
de 3195,3cellules/ml avec des extrêmes de 139,1 et 438000000,0 cellules/ml
En conclusion La co-infection VIH/VHB est relativement élevée au sein au sein de la file
active, la charge virale du virus de l’hépatite B détectable après plusieurs mois de traitement
attirent l’attention. Ces thérapies semblent ne pas influencer la virémie des virus essentiellement
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