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dc.contributor.authorGuindo, Fatoumata Kati
dc.date.accessioned2025-01-22T09:52:08Z
dc.date.available2025-01-22T09:52:08Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/13806
dc.description.abstractIntroduction : Les paupières sont des structures complexes dont le rôle est de protéger le globe oculaire de la sécheresse, des traumatismes mécaniques et des corps étrangers. Elles ont également un rôle majeur dans l’expression faciale et l’esthétique du visage, permettant sa reconnaissance. L’absence de traitement ou un traitement initial inadapté des traumatismes palpébraux et lacrymaux peuvent conduire à des séquelles. Objectif : Evaluer la reconstruction chirurgicale des séquelles de traumatismes palpébraux et lacrymaux au CHU-IOTA Patients et méthode : Il s’agissait d’une étude transversale à collecte ambidirectionnelle qui s’est déroulée de février 2021 à juin 2024 au CHU Institut d’ophtalmologie Tropicale d'Afrique (IOTA), incluant Tous les patients ayant des séquelles de traumatismes palpébraux et lacrymaux d’au moins 45 jours après le traumatisme initial et ayant bénéficié d’une prise en charge chirurgicale. Résultats : L'âge moyen des patients était de 28,5 ± 17 ans, avec des extrêmes de 3 à 59 ans, et un sex-ratio H/F de 1,9 en faveur des hommes. Les élèves et étudiants représentaient 33,9 % des cas. 17,7 % des patients ont été référés par d'autres structures de santé, principalement des hôpitaux (45,4 %). Les principales raisons de consultation étaient la gêne esthétique (29,0 %) et le larmoiement (24,2 %). L'acuité visuelle était supérieure à 3/10 chez 80,6 % des patients. Les séquelles sont apparues entre 45 jours et 6 mois après le traumatisme dans 61,3 % des cas, le larmoiement était le signe fonctionnel le plus fréquent (50,0 %). L'oeil gauche et la paupière inférieure étaient les plus touchés (54,8 % et 66,1 %, respectivement). La blépharoplastie sans greffe de peau était la technique chirurgicale la plus pratiquée (25,8 %). L'oedème palpébral était la complication postopératoire la plus fréquente (14,5 %), et 9,7 % des patients ont nécessité une reprise chirurgicale. À J30, 83,9 % des patients avaient une acuité visuelle supérieure à 3/10 ; 87,1 % étaient satisfaits des résultats esthétiques ; la dynamique et statique palpébrale étaient bonnes dans 95,2% des cas. Des liens statistiquement significatifs ont été trouvés entre les techniques chirurgicales et la dynamique et statique palpébrale (p = 0,03), les résultats esthétiques et les complications postopératoires (p = 0,04), ainsi que les types de séquelles et leur délai d’apparition (p = 0,01). Conclusion : Cette étude menée au CHU-IOTA a souligné la fréquence et l'impact des séquelles lacrymales et palpébrales sur la qualité de vie des patients, en particulier chez les jeunes adultes. Ces traumatismes entraînent des déficiences fonctionnelles et esthétiques, nécessitant des interventions chirurgicales complexes mais efficaces.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries24M355;
dc.subjectOphtalmologiefr_FR
dc.subjectReconstruction chirurgicalefr_FR
dc.subjectSéquellesfr_FR
dc.subjectTraumatisme palpebralfr_FR
dc.subjecttraumatisme lacrymalfr_FR
dc.subjectCHU IOTAfr_FR
dc.titleLa reconstruction chirurgicale des sequelles de traumatismes palpebraux et lacrymaux au CHU IOTAfr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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