dc.description.abstract | Le dépistage tardif de l'infection à VIH reste un problème majeur de santé publique, entraînant des conséquences graves pour les patients et les systèmes de santé. Le but de cette étude était d’analyser les facteurs contribuant à ce retard et ses implications cliniques, économiques et sociales. Les principaux constats montrent que la majorité des patients sont diagnostiqués à des stades avancés de la maladie (stades 3 ou 4 selon l'OMS), souvent associés à des infections opportunistes graves. Les conséquences du dépistage tardif incluent une mortalité accrue, une efficacité réduite des traitements antirétroviraux, et une augmentation des coûts de prise en charge due à la complexité des soins nécessaires. Il s’agissait d’une étude de type transversal descriptif qui s’est étalée du 1er janvier au 31 mars 202024. Au cours de notre étude la fréquence du diagnostic tardif était de 48,1%. Ces retards, souvent à des stades avancés (OMS 3 ou 4), sont liés à la stigmatisation, au manque d'accès aux soins et à l'automédication. La majorité des patients étaient mariés, non instruits et présentaient des symptômes graves. Le dépistage au niveau des centres de santé communautaires représentait 40 %, mais 62,2 % des cas ont abouti au décès en raison d'infections graves. | fr_FR |