dc.description.abstract | La coelioscopie ou chirurgie laparoscopique a révolutionné le domaine chirurgical au cours des derrières décennies. Au Mali, la technique a été introduite en Mars 2001 dans le service de chirurgie A au Centre hospitalier Universitaire du point G et au service de chirurgie générale au CHU Gabriel Toure en novembre 2016.Les objectifs étaient de déterminer la fréquence des activités coelioscopiques, de déterminer les indications de l’acte coelioscopique, énumérer les gestes opératoires dans le service, Identifier la morbi-mortalité liée à cette technique, d’écrire le résultat obtenu.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective et prospective allant du 16 novembre 2016 au 31 décembre 2023 incluant les patients quelque soit pathologie ayant subi une intervention coeliochirurgicale avec ou sans conversion en chirurgie conventionnelle.
Résultats : En 08 ans,465 patients ont subi la coeliochirurgie soit 3,8% des activités chirurgicales, L’âge moyen était 37± 15 ans avec les extrêmes de 22 ans et 52 ans. Le sex-ratio était de 3,35. La plupart des patients était reçu en consultation ordinaire (78,06%).
Les principales pathologies opérées étaient : gynécologiques (29,8%) dont les obstructions tubaires (23,6%), les kystes ovariens (1,2%) et les GEU (2,2%) et digestives (60,2%).
Les pathologies digestives opérées étaient vésiculaires ,194 (38,8%) ; l’appendicite aigüe (16,34%) ; pathologies oesophagiennes (hernie hiatale (0,2%), Megaoesophage (0,4%)), intestinale (6, 2%).Le taux de conversion a été de 3,1% les suites opératoires ont été simples dans 98,7%.
La mortalité a été 0,9%. Deux cas de décès ont été enregistrés. La durée moyenne d’hospitalisation était de 2,5 jours.
Conclusion : La coeliochirurgie est bien réalisable dans notre contexte avec de bons résultats. Il y a une nécessité de renforcer la formation continue pour développer cette technique chirurgicale. | fr_FR |