dc.description.abstract | L’insuffisance respiratoire aigüe est une urgence fréquente en réanimation nécessitant une prise en charge rapide et précise. Cependant, les outils classiques de diagnostic, comme la radiographie thoracique ou le scanner, présentent des limites dans des environnements restreintes. L’objectif de cette thèse était d’évaluer l’intérêt de l’EPP dans le diagnostic et la prise en charge de l’IRA en réanimation au CHU Point G ; déterminer la fréquence de réalisation de l’EPP en réanimation ; Identifier les étiologies de l’IRA ; décrire les lésions échographiques retrouvées.
Nous avons réalisé une étude transversale, observationnelle à collecte prospective sur une période de 4 mois allant du 1er Janvier au 30 Avril 2024. Il en est ressorti que la fréquence de réalisation de l’EPP dans cette étude était de 10,43%.
Le diagnostic clinique le plus représenté était la pneumopathie infectieuse dans 31,9%. Le résultat échographique a montré la présence d’une pneumopathie dans 54,5% des cas, OAP dans 27,3% des cas et BPCO/Asthme dans 9,1%. Par ailleurs il existait une relation significative entre le diagnostic échographique et le diagnostic clinique.
L’échographie pleuropulmonaire retrouvait des lignes B confluentes (85,4%) et des consolidations plus fréquentes (soit 60,4 % à droite et 70,8% à gauche).
Au terme de cette étude, nous pouvons dire que l’EPP pourrait être un outil indispensable en réanimation pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des IRA, en particulier dans des contextes aux ressources limitées comme au CHU Point G. Elle combine rapidité, accessibilité et précision. Son intégration systématique dans les protocoles de prise en charge, associée à une formation adaptée des praticiens, pourrait optimiser encore davantage sa contribution clinique. | fr_FR |