Fistule Anale : Aspects Diagnostique, Thérapeutique et Evolutif dans le service de chirurgie B CHU point G
Résumé
But : Etudier la fistule anale dans le service de chirurgie B du CHU Point G.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive avec collecte rétrospective et prospective des données de la période de Janvier 1998 à Juin 2024 ayant porté sur la fistule anale.
Résumé : Au total, 160 dossiers ont été colligés, soit 34,56 % des pathologies proctologiques. Il y avait 84 % d’hommes et 16% de femmes. L’âge moyen était de 40,2 ans ±12 (15 ; 75). Le diagnostic était évoqué dans tous les cas devant un ou de plusieurs ulcérations arrondies de la marge anale avec écoulement purulent. Ces ulcérations qui correspondaient aux orifices externes étaient uniques dans 82,8% et multiples dans 17,2% qui étaient situés de part et d’autre de la marge anale chez 4 patients. Dans les autres cas, les orifices externes étaient en position latéral gauche dans 46 cas, latéral droit dans 33 cas, postérieur dans 11 cas et antérieur dans 5 cas. En peropératoire les fistules avaient été classées comme fistules transphinctériennes dans 28cas dont 20 hautes ; fistules extra sphinctériennes dans 26, fistules inter sphinctériennes dans 27 cas, fistules en fer à cheval dans 2 cas, fistules supra sphinctériennes dans 2 cas et le reste non classé par le chirurgien. Par insufflation d’air ou de bleu de méthylène ou en utilisant un stylet, l’orifice interne avait pu être identifié dans 89,1% des cas en peropératoire.
Les techniques chirurgicales ont été la fistulectomie 128(100 %), la pose de séton 72(56,3 %), la mise à plat associée à la fistulectomie 64(51,6%),
Les suites opératoires ont été compliquées de récidive 3,9 % cas, d’abcès péri anal dans 3 cas, de douleur résiduelle 1,6 %, d’incontinence au gaz dans 0,8%.
Conclusion : les nombreuses techniques disponibles témoignent de l’absence de traitement idéal associant un taux élevé de guérison, à un faible risque d’incontinence