Péritonites par perforation gastro-duodénale au Centre de Santé de Référence de la Commune III de Bamako (CS Réf CIII)
Résumé
Objectifs : L’objectif était de déterminer la fréquence des perforations gastroduodénales dans le service de chirurgie générale du CSRef CIII ensuite de décrire les aspects diagnostique et thérapeutique puis d’analyser les suites opératoires
Matériels et Méthode : Il s’agissait d’une étude rétro-prospective, descriptive et analytique allant du 1er janvier 2014 au 1er juin 2023 au CSRef CIII incluant tous les patients de tout âge des deux sexes présentant une perforation gastrique et ou duodénale confirmée à la laparotomie.
Résultats : Durant la période d’étude les péritonites par perforation gastroduodénale ont représenté 3,93% des péritonites, l’âge moyen était de 37,3 ans et un écart-type de +/- 15,11. La prédominance masculine était nette avec une sex-ratio de 2,64. La majorité des patients sont vénus à l’hôpital après les 48h qui a suivi le début des symptômes. Le principal facteur de risque a été la prise d’AINS soit 54,9%. Les signes cliniques et paraclinique étaient en faveur de douleur abdominale qui était présent chez tous nos patients (100%), l’antécédents d’épigastralgie à représentés (45,2%) ; la contracture abdominale généralisée à (70,6%) ; la disparition de la matité pré-hépatique (58,8%) ; le pneumopéritoine à l’ASP (64,7%). L’excision suture a été la plus pratiquée soit (54,9%). En post opératoire tous nos patients ont bénéficié un traitement médical d’antiulcéreux. Les suites opératoires ont été simples dans (88,2%). Dans notre étude nous avons enregistrée 3 cas de décès soit (2,04%)
Conclusion La péritonite par perforation gastroduodénale est la complication la plus fréquente d’ulcère gastroduodénal après les hémorragies digestives mais quelques fois elle est secondaire au traumatisme et à la tumeur. Les facteurs de risque les plus fréquents sont la prise d’AINS et le tabac. Le pronostic est lié au délai de la prise en charge.