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dc.contributor.authorCamara, Kassim
dc.date.accessioned2024-09-11T08:01:13Z
dc.date.available2024-09-11T08:01:13Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/13500
dc.description.abstractLa grossesse extra-utérine est une pathologie fréquente et grave constituant l’une des principales pathologies du premier trimestre de la grossesse. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémio-cliniques et anatomopathologiques des grossesses extra-utérines au centre de santé de référence de la commune III du district de Bamako. Il s’agit d’une étude descriptive transversale avec collecte rétro-prospective, qui s’est étendue de janvier 2019 à décembre 2021 trois (03) ans. Pendant la période d’étude, nous avons colligé 9564 femmes enceintes dont le nombre de GEU était de 92 cas soit 0,96%. Le nombre de GEU rompues avec examen anatomopathologique réalisé était de 72 cas soit 0,75%. L’âge moyen des patientes était de 28,11±5,617 ans avec des extrêmes de 15 et 38 ans. La tranche d’âge de 21-34 ans était la plus représentée avec 72,2% des cas. Les patientes avaient consulté pour métrorragie et douleur pelvienne dans 61,1% des cas. La GEU rompue échographique était le motif d’évacuation le plus fréquent avec 72,4% des cas. Un antécédent d’appendicectomie était retrouvé chez 5 patientes soit 33,3% des cas. Une notion de contraception était retrouvée chez 34 femmes. Le type de contraception le plus retrouvé était l’implant de Jadelle soit 27,8% des cas. La GEU était symptomatique avec un état hémodynamique stable dans 91,67% des cas. La notion de retard des règles ou d’aménorrhée, et la douleur pelvienne spontanée étaient présentes chez toutes les patientes. La GEU était de siège ampullaire chez 66 patientes dont 91,7% des cas. La grossesse extra-utérine était bilatérale chez une patiente soit 1,4%. 93,1% des GEU rompues étaient par rupture ou par fissuration de la paroi tubaire. Selon le résultat de l’échographie la grossesse extra utérine rompue était majoritaire avec 78,43%. Conclusion : La GEU est une maladie redoutable aussi bien sur le plan fonctionnel que vitale. C’est une urgence gynéco obstétricale. Le diagnostic de la GEU est devenu plus précoce grâce au dosage de Bhcg couplé à l’échographie permettant de confirmer et de donner la localisation. Le diagnostic presque toujours tardif et l’accès difficile à des moyens diagnostics comme l’échographie offrent peu de choix thérapeutiques. Un traitement chirurgical lourd car entrainant d’importantes mutilations et diminuant les chances de fécondité ultérieure des patientes. L’issue de cette pathologie est favorable dans la majorité des cas si le diagnostic est précoce avec une prise en charge adéquate.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries24M20;
dc.subjectAnatomo-pathologiefr_FR
dc.subjectGynécologiefr_FR
dc.subjectSanté publiquefr_FR
dc.subjectGEUfr_FR
dc.subjectEpidémio-cliniquefr_FR
dc.subjectSeinfr_FR
dc.titleAspects épidémio-cliniques et anatomopathologiques de la grossesse extra utérine au centre de santé de référence de la commune III du district de Bamakofr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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