dc.description.abstract | Nos objectifs étaient de déterminer la fréquence hospitalière, de décrire les signes cliniques et paracliniques, de décrire la prise en charge thérapeutique et de déterminer les aspects évolutifs dans notre service. Il s’agissait d’une étude rétrospective allant de 2012 à 2023 soit une période de 12 ans. Nous avons colligé 59 cas de tumeurs bénignes du sein chez la femme. Ces tumeurs ont représenté 1,3% (59/4594) de toutes les pathologies mammaires. L’âge moyen a été de 24,08 ans avec un écart type de 9,2 ans et des extrêmes d’âge de 16 ans à 65 ans. La fréquence des tumeurs bénignes a été plus élevée chez les nulligestes et les nullipares. La tuméfaction mammaire a été présente dans 53 cas soit 89,8%, le sein droit a été le plus atteint dans 36 cas soit 61%, le quadrant supéro-externe a été dans 28 cas soit 47,5%, les nodules ont été les plus retrouvés dans 49 cas soit 83%, la taille de la tumeur était inférieure à 3cm dans 37 cas soit 62,7%. L’échographie mammaire, la mammographie et l’histologie étaient concordante d’une manière générale. Elles retrouvaient l’adénofibrome comme la tumeur bénigne la plus fréquente.
L’exérèse chirurgicale a représenté la modalité de prise en charge la plus fréquente avec 72,9 % des cas. Aucun cas de récidive n’a été retrouvé.
Conclusion : Les tumeurs bénignes du sein sont très fréquentes. Le motif de consultation fréquemment rencontré est la présence d’une tuméfaction du sein. L'échographie est l'examen d'imagerie de référence devant une masse mammaire chez la femme jeune et l’histologie reste l’examen de confirmation diagnostique. La prise en charge est fonction de la nature de la tumeur pouvant aller de la simple surveillance à la tumorectomie. Ces tumeurs bénignes ont un bon pronostic, pas de récidives dans la majorité des cas et l’état général de la patiente est conservé. | fr_FR |