dc.description.abstract | - Introduction : L’infection du site opératoire est une infection associée aux soins ; il s’agit d’une infection survenant au niveau de l’incision, des cavités ou des organes touchés lors d’une intervention chirurgicale effectuée dans les 30 jours précédents ou dans les 12 mois en cas de mise en place d’un implant ou d’une prothèse. Objectif de cette étude était : Evaluer la mise en oeuvre du score infectieux sur l’incidence des infections du site opératoire (ISO) chez les femmes césarisées. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude prospective longitudinale allant de janvier 2021 à décembre 2021 soit 6 mois incluant tous les patientes césarisée dans le service (y compris celles ayant déjà eu une césarienne antérieure). Résultats : Pendant la période d’étude, nous avons enregistré 4655 accouchements dont 1370 cas de césarienne soit 29,5 % des accouchements. Sur ces 1370 cas de césariennes nous avons recensé 114 cas d’infection du site opératoire soit une fréquence de 8,4 % . La moyenne d’âge a été de 29,5 ans avec une médiane de 31,37, des extrêmes de 14 et 40 ans. Les femmes au foyer ont été le plus avec 76 cas soit 66,7%. La majorité des patientes était non scolarisée soit 75,5% des cas. Les paucigestes ont été les plus représentés avec 51cas soit 44,8%. La souffrance foetale aigue et la dilatation stationnaire ont été les indications de césarienne les plus fréquentes avec respectivement 39,5% et 23,6% des cas. Le score infectieux de 5 - 8 a été représenté dans 83 cas soit 69,6%. Le germe le plus fréquent a été Echérichia coli dans 42 cas soit 37,9%. La triple antibiothérapie à base Amoxicilline+ acide clavulanique+ Métronidazole+Gentamicine a été utilisé dans 99 cas soit 11,8% avec un pansement biquotidien dans 77 cas soit 67,5%. Les suites opératoires ont été simples chez la quasi-totalité des patientes. Et la reprise secondaire a été faite chez toute les patientes. Conclusion : Une ISO est la complication la plus fréquente en milieu chirurgical, une meilleure identification des facteurs favorisants et leurs préventions pourraient permettre de réduire de façon significative les complications infectieuses post césariennes et par conséquent améliorer le pronostic maternel | |