| dc.description.abstract | Il s’agissait d’une étude descriptive et transversale portant sur les dossiers médicaux des patients présentant des dysthyroïdies frustes vus en consultation ou hospitalisés dans l’unité d’endocrinologie du centre de santé de référence de la commune v de Bamako de juillet 2022 en décembre 2023. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux et saisies et analysé avec Epi Info, Excel 2013 et Microsoft Office Word.
Le but de notre étude était de déterminer la fréquence des dysthyroïdies infra cliniques dans l’unité d’endocrinologie du centre de santé de référence de la Commune v de Bamako. Au cours de cette période, nous avons consulté et/ou hospitalisé 825 patients, dont 43 souffraient de dysthyroïdie infra clinique; une fréquence hospitalière de 5,21%.
À la fin de notre étude, 60,47 % de nos patients avaient entre 41 et 65 ans avec un âge moyen de 44,67 ± 13,88 ans et des extrêmes de 20 et 73 ans. Elles ont une claire prédominance dans le sexe féminin avec 90,7 % avec un sex-ratio de 0,1.
L’hyperthyroïdie infra clinique avait une fréquence de 76,74% et l’hypothyroïdie une fréquence de 23,25%. Parmi les signes d’hyperthyroïdie fruste, la palpitation, l’amaigrissement, la nervosité, et l’insomnie prédominaient avec respectivement 37,21%, 20,93%, 20,93%, 16,28%. Chez les patients en hypothyroïdie fruste, 9,30% présentaient une asthénie physique.
Le goitre multi-nodulaire a été observé dans 57,57% des cas des patients en hyperthyroïdie fruste. La maladie d’Hashimoto était l’étiologie le plus fréquent avec 30%.de l’hypothyroïdie fruste.
La fibrillation auriculaire a été retrouvée comme complication de l’hyperthyroïdie fruste dans 2,33%. Trente pourcent (24,24%) de nos patients en hyperthyroïdie infra clinique ont bénéficiés des ATS et la Lévothyroxine a été utilisée chez 10% de nos patients en hypothyroïdie infra clinique. | fr_FR |
