| dc.description.abstract | La filariose lymphatique est un problème de santé publique, à cause des séquelles graves qu'elle provoque dont l'éléphantiasis et l'hydrocèle. Le dépistage des cas après des séances de traitement de masse sous directive communautaire est un axe majeur de la stratégie d'élimination de la maladie. C'est dans ce cadre, qu'une étude de type transversal allant de mai 2010 en décembre 2010 a été entreprise dans 3 zones éco-climatiques et le delta intérieur de Niger au Mali. Durant la période d'étude la prévalence de la microfilaremie était très élevée en zone sud soudanienne (16 p.100) et la zone nord soudanienne (15,4 p.100) et faible voir nul en zone sahélienne et de la riziculture (0 p.100). La prévalence la plus élevée de l'éléphantiasis était de 3,5 p.100 dans la zones sud soudanienne et celle de l'hydrocèle était de 5,81 p.100 dans la zone nord soudanienne. La densité d'An. gambiae s. l était nettement supérieure à celle d'An. funestus durant toute la période de l'étude ; l'agressivité moyenne la plus élevée était 130,5 piqûres par homme et par mois dans la zone sahélienne en août tandis que celle d'An. funestus était 9 piqûres par homme et par mois dans la zone de riziculture en décembre. Les taux d'infection moyens étaient de 2 p.100 (1,2-4,9) dans la zone sud soudanienne ; 0,4 p.100 (0,2-0,9) dans la zone nord soudanienne ; 0,2 p.100 (0,1-0,4) dans la zone de riziculture irriguée et 0,2 p.100 (0,1-0,4) dans la zone sahélienne. Les cartes thématiques de la distribution de la microfilaremie et le taux d'infection dans les zones éco-climatique pourront servir de document de référence dans le cadre des évaluations d'impact des activivés d'élimination en cours par le PNEFL. | fr_FR |
