dc.description.abstract | Il s’agissait d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée de Septembre 2021 à Mars 2022 au Centre de Santé de Référence de la Commune VI du District de Bamako. Des données relatives aux Connaissances, Attitudes et Pratiques des adolescentes et jeunes femmes de 10 à 24 ans sur la Santé Sexuelle et reproductive ont été recueillis auprès de 343 participantes résident dans ladite commune. La temporisation de l’entrée en activité sexuelle a été liée à l’importance accordée aux mariages à 25,7%, à la communication avec les mères sur les questions de sexualité à 34,4%. L’analyse de nos résultats a montré que les adolescentes et jeunes femmes ont une connaissance théorique assez approfondie sur la PF et le SIDA par contre les autres IST demeurent assez méconnues. En effet 86,3% ont déjà entendu parler du PF, 54,8% l’assimilent à l’Espacement des naissances à au moins deux ans d'intervalle ; les pilules, les injectables et les implants sont les méthodes contraceptives les plus connues avec respectivement 14,3% et 13,7 % et 11,4%. Malgré le degré de connaissance assez élevé sur les risques de l’avortement, l’IVG reste pratique fréquente et les complications pouvant survenir sont responsable de décès maternels évitables grâce aux unités de soins après avortement/PF. Dans notre étude elle a été l’issue dans 1,3% des cas d’avortement. Dans notre études les agressions sexuelles ont représentées un pourcentage non négligeable soit 4,3% et la tranche d’âge la plus représentée était 15-19 ans avec 2,3%. Par rapport à la puberté et à la procréation, les connaissances sont assez brèves. Pour des raisons traditionnelles et religieuse, les MGF demeurent une pratique courante bien que son motif soit ignoré par 12,0% des usagers enquêtées. De nos jours il est aberrant de remarquer qu’une grande partie de la population considère l’excision comme un geste anodin et notre étude confirme cette idéologie avec 30,6% de réponse. Le mariage précoce est assez fréquent chez les participantes de notre étude. Parmi les causes de cette pratique, la principale évoquée était d’éviter les grossesses illégitimes de la jeune fille avec 21,6%. Les principales conséquences du mariage précoce sur la santé de la reproduction sont les fistules obstétricales. | |