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dc.contributor.authorGuiré, Sadik Mahamat
dc.date.accessioned2024-04-08T06:54:22Z
dc.date.available2024-04-08T06:54:22Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/13046
dc.description.abstractIntroduction: Les maladies cardio-vasculaires notamment coronariennes sont la première cause de mortalité chez la femme à travers le monde. Il existe peu données des syndromes coronariens aigu (SCA) de la femme en Afrique subsaharienne, d’où l’initiative de ce présent travail qui se fixe objectif d’étudier les aspects sociodémographique, clinique, paraclinique et thérapeutique du syndrome coronaire aigu chez la femme. Méthodologie: Il s’agissait d’une étude rétrospective et prospective, concernant des patientes admises pour un syndrome coronarien aigu sur une période de 4 ans et 5 mois allant du 1er Septembre 2019 au 31 janvier 2024 au sein de l’unité de cardiologie interventionnelle du CHU-ME le Luxembourg de Bamako au Mali. Résultats: Durant la période d’étude, 195 dossiers de patientes ont été colligés sur 596 patients soit une fréquence hospitalière du SCA chez la femme de 32,72%. L'âge moyen des patientes était 59,82 ± 11,45 ans [21 ans et 86 ans] et la tranche d’âge 45-65 ans était la plus touchée. Les facteurs de risque étaient essentiellement l’Hypertension artérielle 68,2% (n=133), la sédentarité 66,2% (n=129) et le diabète 55,4% (n=108). Le signe fonctionnel prédominant était la douleur thoracique typique dans 65,1% des cas (n=127). L’examen clinique était normal chez 76,92% (n=150) des patientes. L’aspect électrique était principalement le sus-décalage persistant du segment ST dans 56,9% (n=111). Soixante-dix-huit pour-cent (n=153) des patients étaient pris en charge 12 h après le premier contact médical. La voie d’abord pour la coronarographie était radiale dans 93,33%. La coronarographie était pathologique dans 76.4% (n=149) et la majorité des lésions étaient serrées avec 93,29% (n=139) de lésions significatives et 82,55% (n=123) de sub-occlusions et occlusions. L’angioplastie était réalisée chez 45,64% de nos patients (n=89) et les stents utilisés étaient des stents actifs dans 100% des cas. Cinq décès ont été enregistrées parmi les complications durant les procédures coronariennes percutanées et au cours de l’évolution intra-hospitalière. Conclusion: Le syndrome coronaire aigu n’est pas rare chez la femme en Afrique subsaharienne. La douleur thoracique typique est la symptomatologie la plus fréquente. Le retard diagnostic et thérapeutique restent un problème majeur.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMemoire;
dc.subjectCardiologie interventionnellefr_FR
dc.subjectCardiologiefr_FR
dc.subjectSanté publiquefr_FR
dc.subjectSyndrome coronaire aigufr_FR
dc.subjectCoronarographiefr_FR
dc.subjectFemmesfr_FR
dc.subjectCHU le Luxembourg Bamakofr_FR
dc.titleSyndromes Coronariens Aigus chez la femme au CHU MERE-ENFANT « Le Luxembourg » de Bamakofr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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