| dc.description.abstract | Nous avons mené une étude transversale descriptive à collecte rétrospective allant de janvier 2021 à décembre 2022 dans le centre de santé de référence de la commune III du district de Bamako dont le but était d’évaluer le suivi des enfants nés de mères séropositives au VIH.
Au total nous avons recensé 102 femmes séropositives au VIH ayant accouchés dans le service du 1 er Janvier 2021 au 31 Décembre 2022 soit une prévalence de 1,37 %. Sur 146 enfants exposés enregistrés durant la même période au niveau du site de suivi, 1O1 avaient des dossiers exploitables parmi lesquels on a pu avoir des liens entre 96 enfants et leurs mères qui constitua notre population d’étude.
La tranche d’âge [25-30] était la plus représentée avec des extrêmes de 20 à 44 ans. Le statut sérologique des mères a été découvert avant et pendant la grossesse dans 89,6 % des cas ; la majorité soit 93,8% étaient de typeVIH-1 ; dans 91,7% des cas celles-ci avaient bénéficiées d’un traitement antirétroviral pendant la grossesse.
La majorité des enfants nés à terme par voie basse étaient sous allaitement maternel (78,1%) ; 90,6 % avaient été inclus avant 30 jours de vie, 92,7% ont bénéficié d’une prophylaxie ARV correcte à la naissance et 96,9% des enfants ont bénéficié de la prophylaxie au cotrimoxazole. La majorité des enfants (88,5%) ont bénéficié d’au moins une PCR dont deux (2) sont revenus positives soit (2,1%). Sur le plan sérologique, elle était négative dans 36,5% des cas ; 33,3% n’avaient pas de résultat notifié malgré l’âge de la réalisation (18 mois) et par contre 29 enfants n’avaient pas encore l’âge soit 30,2%.
Les principaux événements intercurrents étaient représentés par des affections respiratoires et la gastro-entérite. Le taux de transmission du VIH de la mère-enfant n’a pas pu être connu. Le tiers des enfants ont été perdus de vue (31,3 %).
Conclusion : L’efficacité de la stratégie nationale de PTME repose sur le bon suivi de son protocole. Le respect du calendrier de suivi spécifique des enfants nés de mères séropositives au VIH permettra ainsi d’une part de réduire la TME du VIH/SIDA et d’autre part d’éviter des prélèvements sanguins inutiles des enfants et d’économiser les réactifs des PCR. | fr_FR |
