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dc.contributor.authorNSILANI MIKEMBI, Judith Chancelle
dc.date.accessioned2024-03-06T10:28:04Z
dc.date.available2024-03-06T10:28:04Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/12972
dc.description.abstractINTRODUCTION : La prise en charge de la douleur post opératoire est un des piliers fondamentaux de la réhabilitation postopératoire. L’objectif général de cette étude était d’évaluer l’efficacité analgésique du bloc périnerveux iliofascial comparé à la morphine intrathécale, après chirurgie de la hanche chez les patients vu en chirurgie traumatologique et orthopédique au CHU de Kati. METHODOLOGIE : Nous avons effectué une étude expérimentale randomisée à collecte prospective étude pionnière ; comparant deux groupes de patients sur la gestion de la douleur post opératoire après chirurgie de la hanche (un premier groupe avait bénéficié d’un BIF-naropeine et un second de la morphine en intrathecale100δ). Le critère de jugement principal était l’intensité de la douleur évaluée selon l’échelle visuelle analogique (EVA) au repos et à la mobilisation durant les 48 premières heures du postopératoire. Sur une période de 4 mois d’Août à Décembre 2023 en chirurgie traumatologique et orthopédique du CHU de Kati. Avaient été inclus tous les patients susceptibles de subir une intervention chirurgicale de la hanche programmée ou en urgence (uniquement ceux qui étaient stable apte à une rachis-anesthésie), ayant donné leurs consentements éclairés. RESULTATS : 35 patients ont été inclus dans l’étude. 18 patients ont bénéficié d’un bloc iliofascial analgésique associé à une rachis anesthésie, 17 d’une rachis anesthésie et morphine 100δ. Nous avons retrouvé une prédominance du sexe masculin (57,1 %) avec un sex-ratio (H/F) de 1,3. L’âge moyen était de 50,4 ans ± 17,1ans. Les patients provenaient de l’unité de la chirurgie orthopédique et traumatologique dans 100% des cas et la PTH a été faite à 91.4%. La douleur la plus élevée était modérée, observée à la mobilisation à H6 et H12. 48,6 % de nos patient étaient classés ASA 1 et 17 autres (soit 48,6 %) étaient ASA 2. Deux patients (soit 5.8%) de notre série ont reçu de la morphine en postopératoire et la dose moyenne de morphine était de 6 mg de façon générale cette consommation était faible et ne concernait que le groupe1 (BIF-ropi) 94% n’en avait pas pris. Nous n’avons pas observé une différence significative suite à la gestion de la douleur, les deux groupes ont ressenti une douleur modérée à H6, H12 et H24 ainsi qu’une douleur légère à H48, le RR calculé était à 1, les deux technique était identique. CONCLUSION : Le bloc iliofascial analgésique dans notre étude a été aussi efficace que la morphine 100δ sur le contrôle de la douleur post opératoire aucours des 24 premières heures ; il a montré sa supériorité après H24. Notre étude est donc en phase avec les données de la littérature et conforte notre hypothèse que le BIF serait aussi efficace que la morphine100δ sur le contrôle de la douleur aucours des 48 première heures dans la chirurgie de la hanche. Il est nécessaire de compléter notre travail par des études randomisées prospectives ultérieures avec un plus grand échantillon, en augmentant la concentration de la naropeine et mettre plus de volumefr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseriesMemoire;
dc.subjectEVAfr_FR
dc.subjectBIFfr_FR
dc.subjectMorphine intrathecalefr_FR
dc.subjectChirurgie de la hanchefr_FR
dc.subjectAnesthésie- Réanimationfr_FR
dc.titlePrise en charge de la douleur post opératoire en chirurgie de la hanche : comparaison entre morphine intrathecale et BIF-naropeinefr_FR
dc.typeOtherfr_FR


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