dc.description.abstract | INTRODUCTION :
La prise en charge de la douleur post opératoire est un des piliers fondamentaux
de la réhabilitation postopératoire. L’objectif général de cette étude était
d’évaluer l’efficacité analgésique du bloc périnerveux iliofascial comparé à la
morphine intrathécale, après chirurgie de la hanche chez les patients vu en
chirurgie traumatologique et orthopédique au CHU de Kati.
METHODOLOGIE :
Nous avons effectué une étude expérimentale randomisée à collecte prospective
étude pionnière ; comparant deux groupes de patients sur la gestion de la
douleur post opératoire après chirurgie de la hanche (un premier groupe avait
bénéficié d’un BIF-naropeine et un second de la morphine en intrathecale100δ).
Le critère de jugement principal était l’intensité de la douleur évaluée selon
l’échelle visuelle analogique (EVA) au repos et à la mobilisation durant les 48
premières heures du postopératoire. Sur une période de 4 mois d’Août à
Décembre 2023 en chirurgie traumatologique et orthopédique du CHU de Kati.
Avaient été inclus tous les patients susceptibles de subir une intervention
chirurgicale de la hanche programmée ou en urgence (uniquement ceux qui
étaient stable apte à une rachis-anesthésie), ayant donné leurs consentements
éclairés.
RESULTATS :
35 patients ont été inclus dans l’étude. 18 patients ont bénéficié d’un bloc
iliofascial analgésique associé à une rachis anesthésie, 17 d’une rachis anesthésie et morphine 100δ. Nous avons retrouvé une prédominance du sexe
masculin (57,1 %) avec un sex-ratio (H/F) de 1,3. L’âge moyen était de 50,4 ans
± 17,1ans. Les patients provenaient de l’unité de la chirurgie orthopédique et
traumatologique dans 100% des cas et la PTH a été faite à 91.4%. La douleur la
plus élevée était modérée, observée à la mobilisation à H6 et H12. 48,6 % de
nos patient étaient classés ASA 1 et 17 autres (soit 48,6 %) étaient ASA 2.
Deux patients (soit 5.8%) de notre série ont reçu de la morphine en
postopératoire et la dose moyenne de morphine était de 6 mg de façon générale
cette consommation était faible et ne concernait que le groupe1 (BIF-ropi) 94%
n’en avait pas pris. Nous n’avons pas observé une différence significative suite à
la gestion de la douleur, les deux groupes ont ressenti une douleur modérée à
H6, H12 et H24 ainsi qu’une douleur légère à H48, le RR calculé était à 1, les
deux technique était identique.
CONCLUSION :
Le bloc iliofascial analgésique dans notre étude a été aussi efficace que la
morphine 100δ sur le contrôle de la douleur post opératoire aucours des 24
premières heures ; il a montré sa supériorité après H24. Notre étude est donc en
phase avec les données de la littérature et conforte notre hypothèse que le BIF
serait aussi efficace que la morphine100δ sur le contrôle de la douleur aucours
des 48 première heures dans la chirurgie de la hanche. Il est nécessaire de
compléter notre travail par des études randomisées prospectives ultérieures avec
un plus grand échantillon, en augmentant la concentration de la naropeine et
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