Evaluation de la prise en charge de la malnutrition aigue sévère des enfants de 6 à 59 mois hospitalisés à l’URENI du centre de santé de référence de la commune I de Bamako.
Résumé
Le but de cette étude était l’évaluation de la prise en charge de la malnutrition aigue
sévère des enfants de 6 à 59 mois hospitalisés à l’URENI du centre de santé de
référence de la commune I de Bamako.
Nous avions mené une étude prospective de type descriptive dans le service de
pédiatrie du CS réf de la commune I de Bamako sur une période d’étude de 6 mois
(1er Novembre 2021 au 30 Avril 2022).
Au cours de notre étude, la tranche d’âge la plus touché était 6-23 mois soit un taux
de 82,3%.
La plupart des enfants provenaient hors de la commune I avec un taux de
54,3%, dont des mères étaient scolarisés soit (59,8%).
Le sexe ratio était 1,2 en faveur des garçons. Le marasme était la forme clinique de la
malnutrition aigue sévère la plus fréquente avec 84,4% contre 8,5% de la forme
mixte.
Les principaux motifs de consultation étaient la diarrhée (30,5%) ; l’anémie (18,3%)
; La fièvre (15,2%) ; les vomissements (10,4%) ; La pâleur (8,5%) ; La toux (7,9%)
; les infections respiratoires aiguës (4,9%) ; La rougeole (4,3%). Le succès de la
prise en charge était de 96,3% d’enfants avec un taux de décès de 1 ,8%.
La lutte contre la malnutrition, passe avant tout par la prévention et l’éducation
nutritionnelle, ces deux interventions constituent la clé de cette bataille. Bien entendu,
cet effort d’éducation et d’information ne doit pas se limiter aux mères de familles
puisqu’on veut modifier certaines habitudes, il faut convaincre ensemble des adultes
sur les notions d’hygiène alimentaire et d’alimentation aux différents âges.