: Evaluation de la prescription médicamenteuse chez les femmes enceintes à la Clinique Périnatale Mohamed VI de la commune IV du district de Bamako.

Abstract

Introduction : la prescription des médicaments chez la femme enceinte est une problématique fréquente en Afrique. Le but de ce travail est d’étudier la prescription médicamenteuse chez les femmes enceintes dans le service de gynéco -obstétrique de la Clinique Périnatale Mohamed VI de Bamako. Méthodes : Nous avons mené d’une étude prospective descriptive Transversale sur 200 femmes enceintes venues en consultation prénatale au service de gynéco - obstétrique de la Clinique Périnatale Mohamed VI de Bamako, du 03 Avril au 30 Septembre 2023 en utilisant un questionnaire. Résultat : Les patientes étaient de niveau d’instruction et de profession divers avec 65% de niveau d’instruction supérieur. L’âge des gestantes se situait majoritairement entre 25 et 34 ans soit (50,5%). Les multigestes (66%) et les multipares (41%) étaient les plus représentées. Les pathologies gynéco-obstétriques étaient importantes (60%). La consultation prénatale a été le motif de consultation le plus fréquent (62%). La 3ième trimestre de la grossesse a été la période qui a enregistré le plus de consultations (39%). La prescription d’antianémique était la plus fréquente (24%) ; suivi des antalgiques (18%) ; des antipaludéens (13,5%) ; des antibiotiques (11%) et des antispasmodiques (11%). Les prescriptions ont été concordantes dans 98% des cas des traitements avec 2 % de prescriptions de molécules de contre-indication absolue. 18 médicaments à risque ont été prescrits chez les gestantes, et représentaient 2,5% des prescriptions. Les ordonnances comportant 1 à 3 médicaments étaient les plus représentées (50,5%). Les médicaments prescrits étaient seulement des spécialités (100%). Les ordonnances qui ont un cout supérieur à cinq mille franc (5.000FCFA) ont été les fréquents 69%. Conclusion : cette étude montre que les femmes prennent différents types de médicaments pendant la grossesse. Une formation continue est nécessaire pour diminuer le taux de des ordonnances non conforme