dc.description.abstract | Introduction :Notre étude avait pour but d’étudier les accouchements sur utérus cicatriciel au Centre Santé de Référence de la Commune VI (CSRéf-CVI) du district de Bamako La maternité sans risque est le défi majeur de toute action visant à améliorer la santé maternelle et infantile qui constitue l’une des priorités d’aujourd’hui. Les deux dernières décennies ont coïncidé avec une augmentation rapide du taux de césarienne dans la plupart des pays, y compris ceux en développement. Matériel et méthodes :Il s’agissait d’une étude transversale et analytique avec collecte prospective des données qui s’est étalée sur une période de 6 mois allant du 1er janvier 2022 au 30 juin 2022. Notre étude s’est réalisée dans le service gynéco-obstétrique au CS Réf CVI du district de Bamako. Résultats :Durant notre étudeallant du 1er janvier au 30 juin2022,sur les 6347 accouchements sur utérus cicatriciel, 710cas ont été recensés à la maternité du CSRéf de la commune VI du district de Bamakosoit une prévalence de 11,2%. Le nombre de cicatrice variait entre 1 et 4. La césarienne était la principale cause de cicatrice utérine dans 97% des cas. Dans 82,7% des cas, l’accouchement s’est fait par césarienne et dans 17,3% des cas par voie basse. Dans notre série, la césarienne (prophylactique ou d’urgence) était réalisée dans les situations suivantes sur cicatrice utérine : bassin cliniquement chirurgical, présentation de siège, grossesse gémellaire, macrosomie). L’épreuve utérine a été réalisée dans 28,2% des cas (200/710) pour lesquelles 61,5% ont accouché par voie basse contre 38,5% par voie haute par suite d’échec de l’épreuve utérine. Conclusion :La rupture utérine est une complication majeure avec un taux de mortalité non négligeable et un pronostic catastrophique. La CPN est primordiale en cas de grossesse sur utérus cicatriciel, elle permet de traiter précocement les morbidités materno-fœtales associées à l’utérus cicatriciel | fr_FR |