| dc.description.abstract | Introduction : Les tumeurs bénignes de l’ovaire est l’un des problèmes les plus difficiles de la pathologie gynécologique sur le plan de la clinique, de l’histologie, et du pronostic, étant donné le polymorphisme qu’elles revêtent. Elles sont bénignes dans 90% des cas. Environ 80% d’entre elles appartiennent au groupe des tumeurs épithéliales commune. Le taux d’incidence est environ 10 pour 100000 femmes dans les pays développés. En Afrique: 17% en Tunisie 2009, 6,20% au Cameroun en 2013, 0,9% à Madagascar, 6,06% au Mali en 2006. Notre étude avait pour but d’étudier les tumeurs bénignes de l’ovaire au centre de santé de référence de la commune VI. Au terme de cette étude rétrospective du janvier 2018 au décembre 2022 ; il apparaît 206 cas de tumeurs bénignes de l’ovaire. Le plus nombre a été enregistré en 2019 soit 34%. La tranche d’âge la plus représentée dans notre échantillon est celle de 16 à 30ans (soit 57,3%). Les patientes qui avaient un cycle menstruel irrégulier étaient plus présentées à 66,5% et 82,3% de nos patientes venaient de la commune VI. L’infertilité secondaire domine plus de 81,1% contre 18,9% pour le primaire et 87,9% de nos patientes étaient en activité. L’ovaire droit était le plus atteint avec 58,3% des cas. L’échographie abdominale était la première option pour le diagnostic des kystes de l’ovaire dans 91,3% des cas. La connaissance des facteurs de risque nous apparaît comme une nécessité car, elle permettra d’identifier les populations cibles qui devraient bénéficier de biopsie au moindre doute. Par ailleurs, l’éducation des femmes est une mesure préventive précieuse qui pourrait avoir des résultats non négligeables. Conclusion : Les Kystes de l’ovaire sont relativement fréquents. La Pathologie survient pendant la période de la vie génitale et la ménopause. Les kystes de l’ovaire peuvent atteindre les deux ovaires. | |
