| dc.description.abstract | Introduction : Dans le contexte de forte transmission de paludisme, les adultes sont connus se présenter avec des symptômes mineurs et faisaient très peu d’épisodes cliniques de paludisme. Le but de cette étude était d’étudier la dynamique des fièvres aigues et la part expliquée par le paludisme parmi une cohorte d’adultes de 20 ans et plus de 2013 à 2021 à Dangassa. Méthodologie : Nous avons réalisé une analyse secondaire des données de 2663 visites de détection passive des cas de paludisme effectuées par les adultes de 20 ans et plus de la cohorte ICEMR de Dangassa entre 2013 et 2021. Les données ont été exportées sur Microsoft Excel 2007 et analysées avec le logiciel R version 4.2.2. Le test de chi2 de Pearson ou à défaut, le test exact de Fisher a été utilisé pour la comparaison des proportions. La régression logistique simple a été utilisée pour la comparaison les risques. Le seuil de significativité statistique était de 5%. Résultats : Au total nous avons enregistré 2663 visites médicales effectuées par 799 participants adultes âgés de 20 ans et plus entre 2013 et 2021. La proportion de fièvre aigue était de 62% et elle était significativement élevée pendant la période de forte transmission (66,8%) comparée à la période de faible transmission de paludisme (45,4%), p<0.0001. La proportion de fièvre palustre était de 59% et elle était significativement élevée pendant la période de forte transmission (66,2%) comparativement à la période de faible transmission (23,5%). Nous avons constaté une augmentation progressive de la fréquence annuelle de la fièvre aigue et de la fièvre palustre à partir de 2017. Conclusion : La fièvre aigue reste le principal symptôme lié au paludisme chez les adultes lors des visites médicales à Dangassa. Néanmoins, il demeure important de caractériser les cas de fièvre non-palustre afin de prévenir une potentielle épidémie due à une maladie infectieuse émergente ou ré-émergente. | |
