| dc.description.abstract | Introduction La chimioprévention du paludisme saisonnier a été adoptée au Mali en 2012 avec l’objectif de diminuer significativement le poids du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. Cependant, plusieurs zones d’ombres existent encore dans l’évaluation de l’efficacité de la chimioprévention du paludisme saisonnier notamment l’observance de la prise des trois doses de la combinaison ( 1 Sulfadoxine Pyriméthamine et 3 Amodiaquine ). Notre étude a été conduite dans le but d’évaluer l’impact d’un cinquième passage mensuel de la chimioprévention du paludisme sa isonnier dans les districts sanitaires de Niena et Yanfolila Méthodologie Il s’agissait d’une étude transversale et rétrospective allant du 1 er m ai 2019 au 30 m ai 2023 dans ces deux districts sanitair es. Au cours de cette période , nous avons collecté les données à travers des registres de consultation de trois (3) centres de santé à Niena et trois (3) centres de santé à Yanfolila sur O pen D ata K it Résultats : Au total notre étude s’est portée sur 18393 enfants de 03 à 59 mois. La majorité des enfant s était de sexe masculin soit 53,77 et le Sex ratio était de 1,16 . La tranche d’âge de 12 à 59 mois était la plus fr équente dans notre étude avec 76,64 %%. Dans notre étude, l a morbidité représ entait globalement un taux de 83,09% dans les deux districts sanitaires , et globalement 79,25% des cas de décès était lié à l’accès palustre. Les enfants dans la période d’intervention ont reçu cinq 5 ) passage s de la chimioprévention du paludisme saisonnier de juillet à novembre 2021 et de juillet à novembre 2022 . Au 5 ème passage de la chimioprévention du paludisme saisonnier, une réduction significative de l’incidence du paludis me (p = a été observée dans la période d’inter vention Et aussi en calculant le t aux de réduction de cas de paludisme de novembre à décembre en 2022 versus novembre à décembre 2019, nous avons observé une réduction de l’i ncidence de l’infection de cas de paludisme d’environ 35,60% C onclusion Cette étude a montr é que l’addition d’un passage supplémentaire à la chimioprévention du paludisme saisonnier entrain e une baisse significative de l’incidence du paludisme dans la période d’intervention. D’où l’intérêt d étendre la Chimioprévention du paludisme saisonnier à cinq passages mensuels pour couvrir la période de haute transmission enfin de réduire les indicateurs palust res dans les aires de santé | |
