dc.description.abstract | Le gène TP53, gène suppresseur de tumeur bien étudié, joue un rôle crucial dans la réponse au stress et est impliqué dans divers cancers humains. Il est une cible privilégiée des sous-types oncogènes du VPH, favorisant une infection persistante, d’autant plus que le VIH accroit la susceptibilité au VPH. Dans le présent travail, nous avons évalué la relation entre le polymorphisme PIN3 et le typage VPH chez 50 femmes séropositives en utilisant respectivement la PCR-AS et GenXpert. Les porteuses du génotype A2A2 ont présenté une fréquence plus élevée de l’infection par le VPH (80%) par rapport à A1A1 (36%) et A1A2 (26,7 %). Une association statistiquement significative entre le portage de VPH et la distribution génotypique de PIN3 du gène TP5 a été observée (P = 0,03). De plus, le génotype A2A2 de PIN3 a augmenté la chance d’être infection par deux ou trois sous-types de VPH. Environ, 20% des participantes avec le génotype A2A2 étaient infectées par deux sous-types de VPH, contre 8% pour A1A1 et 6,7% pour A1A2. De plus, 40% des participantes avec le génotype A2A2 étaient infectées par trois sous-types, contrairement aux autres génotypes. Cette différence était statistiquement significative (p = 0,004). Ces résultats fournissent les premières données sur la relation entre le polymorphisme de la duplication de 16 bp dans l’intron 3 du gène TP53 et la susceptibilité aux VPH à haut risque oncogène chez les femmes séropositives au Mali. | |