| dc.description.abstract | Méthodologie Il s’agit d’une étude transversale et descriptive portant sur l’aspect épidémiologique et biologique de la dysthyroïdie allant de juin 2022 à juin 2023. Les données ont été recueillies à partir d’une fiche d’enquête et analysé avec SPSS. Résultats Le but de notre étude était de déterminer la fréquence de la dysthyroïdie dans le service de médecine interne de l’hôpital du Mali. Au cours de cette période, nous avons consulté 172 patients, dont 70 souffraient de dysthyroïdie ; une fréquence hospitalière de 40,70 %. À la fin de notre étude, 34,30 % de nos patients avaient entre 24ans et 40 ans avec un âge moyen de 41,43ans et des extrêmes de 18 et 70 ans. Elles ont une claire prédominance dans le sexe féminin avec 76 % avec une sex-ratio de 3,1. La méthode de découverte était soit le goitre (27,14 %), soit des signes cliniques d'hyperthyroïdie : les palpitations, l’amaigrissement, asthénie, l’insomnie avec 86,96 %, 84,78 %, 82,60 %,80,43% respectivement, ou des signes de l’hypothyroïdie : prise de poids, l’asthénie, la constipation avec 91,66 %, 83,33 % et 83,33 % respectivement. Biologie : La TSHus était basse chez tous nos patients en hyperthyroïdie. 100% de nos patients en hypothyroïdie avaient la TSHus élevée. 60% de nos patients en hyperthyroïdie avaient le taux de FT4 élevé. 22% de nos patients en hypothyroïdie avaient le taux de FT4 bas. Dans le traitement de l'hyperthyroïdie, les ATS ont été utilisé à 100%. Le traitement de l'hypothyroïdie consistait une substitution en HT dans 100 %, Le traitement radical par thyroïdectomie totale est effectué chez 5 patients (7,17%) des cas. Conclusion La dysthyroïdie est une maladie courante, principalement chez les femmes quarantenaires. L’expression clinique est polymorphe. Le traitement consiste en une prise en charge multidisciplinaire. | |
