| dc.description.abstract | Introduction : l’hémorragie primaire du post-partum est classiquement définie comme une perte de plus de 500ml de sang après un accouchement par voie basse et supérieure à 1000 ml lors d’une césarienne ; survenant dans les 24 heures qui suivent l’accouchement, provenant du tractus génital. But : Etudier les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques de l’hémorragie du post partum immédiat au service de gynéco -obstétrique de l’hôpital de Sikasso. Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale et prospective réalisée du 1er janvier 2022 au 30 juin 2023 portant sur 158 cas d’hémorragie du post partum immédiat au service de gynéco- obstétrique de l’hôpital de Sikasso. Résultats : Pendant la période d’étude soit 1 année et 6 mois, nous avons enregistré 3515 accouchements dont 158 cas d’hémorragie du post partum immédiat avec une fréquence de 4,49% dans le service de gynécologie obstétrique de l’hôpital de Sikasso. L’âge moyen était de 27,63 ans avec des extrêmes de 15 ans et 43 ans. La tranche d’âge de 20 - 35 ans était la plus représentée avec 64,8%, les femmes mariées venaient au premier rang avec 96,8% des cas, les femmes au foyer ont été les plus représentées au cours de notre étude soit 91,1%, dans notre étude, les paucipares et les multipares étaient les plus nombreuses avec respectivement 32,3% et 24,1%. Les principales étiologies retrouvées étaient : - Atonie utérine : 32,9% - Rétention placentaire : 28,5% - Troubles de la coagulation : 8,9% - Traumatisme des parties molles : 29,7% Nous avons enregistré 6 cas de CIVD et 30 cas d’état de choc hémorragique respectivement 3,8% et 19%. Toutes nos patientes avaient bénéficié d’un traitement obstétrical de façon systématique. Le traitement radical c’est à dire l’hystérectomie d’hémostase a été réalisée dans 7% après échec du traitement médical dans la plupart des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 72h. Au cours de notre étude nous avons constaté 19 cas de décès maternel. Conclusion : l’hémorragie du post partum immédiat demeure un véritable problème de santé public et constitue la première cause de décès maternel. Sa prise en charge doit être multidisciplinaire. | |
