dc.description.abstract | L’hésitation vaccinale aux vaccins contre la COVID-19 a été largement étudiée chez les professionnels de la santé. Cependant, il existe peu d'études sur l'hésitation aux vaccins contre la COVID-19 et les facteurs associés prenant en compte les aspects de la formation et de la connaissance des vaccins et de leurs étapes de développement chez les étudiants en médecine et en pharmacie notamment au Mali. Il s’agissait d’une étude transversale prospective qui s’est déroulée du 15 octobre 2022 à 15 janvier 2023. Elle a inclus 304 étudiants âgés d’au moins 20 ans inscrits à la FMOS/FAPH au titre de l’année universitaire 2021 – 2022. Le Test de Chi-2 ou de Fisher exact a été utilisé pour comparer les proportions. La régression logistique simple a été utilisée pour calculer les odd-ratios (OR) et leurs intervalles de confiance (IC) à 95%. Le seuil de significativité statistique était de 5%. La majorité des participants soit 89,5% n’étaient pas vaccinés contre la COVID-19. L’hésitation vaccinale représentait 80,5% des étudiants interrogés. Le sexe masculin était prédominant avec 70 %. Le vaccin Astra Zeneca était le plus administré soit 62,5% suivi de Janssen (25%). Les principales raisons de l’hésitation des étudiants enquêtés à la vaccination étaient respectivement le fait qu’ils soient jeunes et qu’ils n’ont pas besoin de vaccin (46,5%) et plus d’un tiers des participants hésitants (40%) pensent que les des vaccins contre la COVID-19 ne sont pas efficaces. La quasi-totalité des participants hésitants (99,6%) ne connaissaient pas les étapes de développement d’un vaccin comparés aux non-hésitants (83,1%). Cette étude a permis de trouver que la majorité des étudiants de la médecine et de la pharmacie hésitaient à se faire vacciner contre la COVID-19. Néanmoins d’autre études doivent être conduite pour déterminer les facteurs associés à l’hésitation vaccinale chez les étudiants. | |