| dc.description.abstract | La prise en charge des thromboses veineuses cérébrales doit être précoce, la pathologie étant curable. Au Mali, une seule étude a porté sur cette pathologie à notre connaissance ; notre travail s’est avéré nécessaire afin de faire l’état des lieux sur la thrombose veineuse cérébrale dans le service de neurologie du CHU Gabriel TOURE. OBJECTIFS Etudier les aspects épidémio-cliniques, paracliniques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs des thromboses veineuses cérébrales dans le service de Neurologie du CHU Gabriel TOURE. MATERIEL ET METHODES Il s’agissait d’une étude rétro-prospective qui s’est déroulée de Novembre 2018 à Novembre 2023. Les patients sont colligés au service de Neurologie du CHU Gabriel TOURE de Bamako. Tous les patients recrutés répondent aux critères d’inclusion. Un questionnaire standardisé comportant plusieurs items (identité, diagnostic, traitement, évolution) est administré. RESULTATS Au total, 32 patients ont été inclus. Quatre-vingt-sept (87%) des patients présentaient des céphalées à l’admission. Le mode d’installation est subaigu dans 56%. A l’imagerie cérébrale, on dénombrait 30 diagnostics (93,75%) par la TDM cérébrale. La confirmation diagnostique par l’Angio TDM cérébrale est effectuée chez 24 patients (75%). Les atteintes du SLS (68,75%), le signe du delta vide est observé dans (24%) des cas. Les causes infectieuses (75%) notamment locorégionale domines les étiologies. L’ensemble de nos patients ont bénéficié d’une anti coagulation associée ou non à une antibiothérapie (56,25%). La durée moyenne d’hospitalisation était de 19,18 ± 13,37 jours avec des extrêmes allant de 6 à 45 jours. En cours d’hospitalisation, l’évolution set favorable pour le grand nombre de nos patients (81,25%), on note un taux de décès de (15,6%). CONCLUSION Selon cette étude, le diagnostic de TVC est souvent posé devant des céphalées seules ou associées. L’atteinte du SLS est retrouvée dans la majorité des cas. L’évolution est en général favorable sous anti coagulation. La céphalée demeure la séquelle la plus identifiée. Néanmoins, il est nécessaire de réaliser une étude sur une période plus étendue auprès des patients afin de vérifier la concordance de ces résultats. | |
