dc.description.abstract | Les infections nosocomiales restent une préoccupation de santé publique de par leur morbidité, leur mortalité, la durée de séjour et le coût des soins engendré pour les patients. Afin de déterminer la prévalence des infections nosocomiales au service d’accueil des urgences du CHU Gabriel Touré, cette étude descriptive et analytique à collecte prospective a été réalisée sur une période de 06 mois allant du 01er Avril au 30 Septembre 2023. Nous avons inclus tous les patients ayant développé les signes d’infectons pendant au moins 48 heures d’hospitalisations. Le taux de prévalence des infections a été de 11,8%. Les principaux germes responsables de ces infections nosocomiales ont été : Escherichia coli (19,7%), Klebsiella pneumoniae (19,7%), Staphylococcus aureus (9%) et Proteus Mirabilis (7,14%). Les infections urinaires ont occupé la première place avec une fréquence de 30,8%, suivies des bactériemies (27,6%) et des PAVM (pneumopathie acquise sous ventilation mécanique) avec 1,5%. Les principaux facteurs favorisants de ces infections ont été : la présence de dispositifs invasifs, les comorbidités et la durée du séjour hospitalier assez prolongée. Conclusion : Au terme de cette étude, il ressort que les infections nosocomiales sont une réalité au service d’accueil des urgences du CHU Gabriel Touré. Les entérobactéries en sont principalement à l’origine (61,8%) suivies des CGP (13%). La survenue de ces infections est corrélée à la durée d’hospitalisation assez prolongée, les comorbidités et à l’exposition fréquente des malades aux dispositifs invasifs. | |