dc.description.abstract | L’épidémie de COVID-19 est apparue pour la première fois en décembre 2019 en chine, puis s’est propagée dans d’autre pays du monde dont le Mali en mars 2020.Le but de notre étude était d’évaluer la prévalence de l'infection au SRAS CoV2 chez les patients hospitalisés dans le service de maladies infectieuses et tropicales. Nous avons réalisé une étude transversale et tous les participants enquêtés étaient dépistés systématiquement à l’admission et à J15 d’hospitalisation (pour ceux qui atteignaient le 15ieme jour) après un consentement verbal de leur part, le test de diagnostic rapide (TDR) antigénique était utilisé pour ce dépistage. Nous avons colligé 19 cas positifs à la COVID-19 sur 324 patients dépistés, soit une prévalence hospitalière de 5,86%. Seize cas positifs ont été dépistés à l’admission et 3 cas à 15 jours d’hospitalisation. Tous les cas positifs étaient des PvVIH. L’âge moyen était de 39 (±7) ans. Le sexe masculin représentait 57,9% des patients. La vaccination anti-COVID-19 était retrouvée chez 17,4% des patients négatifs contre 21,1% chez les patients positifs. La toux représentait 68,4% des signes cliniques et la désaturation en oxygène était plus retrouvée chez les patients COVID-19 positifs (36,8% vs 14,4%) avec un lien statistique significatif (p=0,02). Nous avons retrouvé un lien statiquement significatif entre le VIH et la COVID 19 (p=0,031). Donc le VIH serait un facteur qui influencerait la survenue de la COVID 19. La majorité des cas positif au SRAS-CoV-2 (63,2%) étaient transférés vers les centres de prise en charge COVID-19. Plus de décès ont été enregistrés chez les patients COVID-19 positifs par rapport aux patients négatifs (68,4% vs 37,7%) avec un lien un lien statistique significatif (p=0,01). Cette étude nous a permis de connaitre la prévalence, plus précisément celle de la co-infection VIH / COVID 19 et aussi la possibilité d’une infection nosocomiale. | |