| dc.description.abstract | Le cancer de l’estomac constitue un problème de santé publique dans le monde. Le pronostic du cancer gastrique reste mauvais. Il représente la 3e cause de mortalité par cancer. Peu d’étude porte sur le cancer de l’estomac chez le jeune. Le but de notre travail était d’évaluer le risque de cancer de l’estomac chez le jeune, à travers une description des aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective et prospective, réalisée dans le service de Chirurgie Générale du CHU GT sur une période de 21 ans allant de 2002 à 2022. Ont été inclus, tous les patients jeunes reçus dans le service pour cancer gastrique, opérés chez qui le diagnostic de cancer gastrique a été confirmé par l’examen anatomo-pathologique. Les variables étudiées étaient : l’âge, le sexe, les antécédents, la circonstance diagnostique, le type histologique, la chimiothérapie néodjuvante, voie d’abord, type de gastrectomie, curage ganglionnaire, durée d’intervention, type d’exérèse, limite de résection, anapath de la pièce opératoire, stade tumoral, complications post opératoires, chimiothérapie adjuvante, traitement palliatif et la survie. Le délai de survie a été mesuré à partir de la date du geste chirurgical jusqu’au décès, ou jusqu’à la dernière date de suivi en Decembre 2022. Les données ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 20. Une différence est considérée significative si P<0,05. Au total 149 cas de cancers gastriques dont l’âge était ± 40 ans ont été diagnostiqués soit une moyenne annuelle de 7,45 cas. On dénombrait 88 (59%) hommes soit un sex-ratio de 1,4. L’âge moyen était de 34 ± 6 ans (extrême de 13 et 40 ans). La tranche d’âge de 31 à 40 ans était la plus représenté avec 110 (74%) cas. Les principaux symptômes au moment du diagnostic étaient les épigastralgies (n= 145 soit 97,3 %) et les vomissements (n= 131 soit 87,9%). Parmi les antécédents la gastrique chronique était plus fréquente (28,83%). Comme facteur de risque principal poisson fumé et tôt à la potasse (91,9% A et 83,9%). Plus de la moitié des cancers était de localisation antro-pylorique (n= 120 soit 80,5%) ; et la forme ulcéro-bourgeonnante était dominante (51% ; n= 76). A l’histologie, l’adénocarcinome était le type dominant (96%) et le degré de différenciation était (moyennement différencié dans 64,43%). Les patients étaient de stade IV (n= 89 soit 59,73%). Tous les patients ont été opérés ; la chirurgie était à visée palliative dans 71,14% et à visée curative dans 28,86%. Dans la chirurgie curative : la gastrectomie des 4/5 plus curage D2 a été la plus réalisée. La médiane de survie globale a été de 6 mois. Conclusion : Le cancer de l’estomac est le 1er cancer digestif dans notre service. L’adénocarcinome est le type de cancer gastrique le plus fréquent, sa symptomatologie est dominée par les épigastralgies et les vomissements, preuve d’un diagnostic tardif d’où la chirurgie palliative est la plus réalisée. Conclusion : Le cancer de l’estomac est le cancer digestif le plus fréquent dans notre service, le diagnostic est le plus souvent tardif ce qui fait que la chirurgie palliative occupe une place importante. | |
