dc.description.abstract | Introduction : Le but de notre étude était d’évaluer la castration chirurgicale dans le traitement du cancer de la prostate au CHU le Luxembourg Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale avec une collecte de donnée retro et prospective portant sur 51 patients au service d’urologie du CHU le Luxembourg. Elle se déroulera sur une période de trois ans allant de janvier 2019 au Décembre 2021. Résultats : L’âge moyenne était de 72,8 ans. La symptomatologie était dominée par les symptômes du bas appareil urinaire (pollakiurie, brûlures mictionnelles, dysurie, urgenturie.) La valeur du PSA était comprise entre ]50 et 100] ng/ml chez 49% des malades avant castration. A un mois après la castration la valeur du PSA était comprise entre ]4 et 9,99] ng/ml soit 39% puis six mois après castration est resté entre ]4 et 9,99] ng/ml chez 52,5% des patients. La testostéronémie était inférieure à 0,5 ng/ml chez 68,3% des malades un mois après la castration puis trois mois après elle est restée inférieure à 0,5 ng/ml chez 97,8% soit 44 patients sur 45 et six mois après toujours inférieure à 0,5 ng/ml chez 87,5% soit 35 patients sur 40.La qualité de vie était non satisfaisante chez 02 patients sur 41 soit 4,9% à un mois post castration puis chez 03 patients sur 45 soit 6,6% à trois mois post castration et à 06 mois post castration 4 patients sur 40 soit 10%. Il y avait une amélioration progressive de la qualité de vie durant les six mois de suivi. Au cour de notre étude nous avions eu à enregistrer 04 décès et des perdus de vue. Conclusion : L’amélioration clinique, paraclinique et de la qualité de vie des patients atteints de cancer de la prostate par la castration chirurgicale demeure importante dans notre contexte socioéconomique telle que les recommandations l’ont décrit dans la littérature. | |