L’apport de l’Imagerie dans le bilan de l’infertilité féminine au CHU Bocar Sidy Sall de Kati.
Résumé
L’infertilité est définie comme l’impossibilité d’obtenir une grossesse au bout de 12 mois de rapports sexuels réguliers, non protégés et par un couple en âge de procréer (1). Il existe deux types d’infertilité : l’infertilité primaire et l’infertilité secondaire. L’Echographie et l’hystérosalpingographie sont les examens morphologiques de première intention dans le diagnostic des affections gynécologiques. L’objectif général était de décrire l’apport de l’échographie pelvienne et de l’hystérosalpingographie dans la recherche étiologique de l’infertilité féminine. Il s’agit d’une étude prospective analytique qui s’est déroulée dans le CHU Pr BSS de Kati sur une période de 12 mois allant du 1er Décembre 2021 au 30 novembre 2022. Le profil clinique était dominé par l’infertilité secondaire (38,3%), l’infertilité primaire (26,7%), l’avortement à répétition (13,33%), Désir d’enfant (12,5%) et les algies pelviennes (9,17%). Les lésions observées étaient dominées par les pathologies tubaires à l’HSG qui, dans la plupart des cas étaient des séquelles d’infections, non ou mal traitées. L'HSG reste parmi les examens de premier choix dans l'exploration des stérilités d’origine tubaire ; mais elle mérite d'être complétée par d'autres examens adéquats en vue du traitement étiologique ultérieur.