dc.description.abstract | L’insuffisance rénale chronique est définie comme étant une altération progressive des fonctions excrétrices et endocrines du rein résultant des lésions anatomiques irréversibles. Vu l’ampleur de la fréquence de l’IRC dans le monde et en particulier en Afrique, nous avons jugé nécessaire de mener ce travail avec pour objectif d’étudier les aspects épidémio-cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’insuffisance rénale chronique dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU du point G. Il s’agit d’une étude rétrospective des insuffisants rénaux chroniques portant sur 320 dossiers médicaux d’hospitalisation dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU du point G du 1er janvier au 31 décembre 2022 soit 12 mois. La fréquence hospitalière de l’IRC était de 45% avec un sex-ratio de 1,4 homme pour 1 femme. Les signes urémiques, très polymorphes mais dominés par l’asthénie (97,4%) et les vomissements (91,3%). L’élévation de la créatinine plasmatique était le motif de consultation le plus représenté soit 97,9% des cas. Tous nos patients avaient une clairance inferieure a 15ml/min. En plus de l’anémie normochrome normocytaire (68,4%), typique à l’IRC, il y avait également 26,6% de cas d’anémie microcytaire. Les reins étaient atrophies et de différenciés dans 82,5%. La néphropathie vasculaire a été la principale cause d’IRC, soit 49,1%. L’anémie, l’infection et l’intoxication médicamenteuse étaient incriminées comme principaux facteurs d’aggravation. Le traitement conservateur a été l’option thérapeutique et l’épuration extra rénale. Néanmoins, 84,7% des patients ont bénéficié de l’hémodialyse.99,3% des patients dialysés avaient fait leurs premières séances avec des cathéters de dialyse. Les principales indications étaient l’OEdème réfractaire aux diurétiques (44,2%), l’hyperkaliémie (25,5%) et urée supérieure à 40 mmol/l (8,9%). L’évolution était favorable dans 74,7%. | |