dc.description.abstract | Introduction : Notre objectif était d’étudier les infections urinaires bactériennes dans le service d’urologie du CHU GABRIEL TOURE Matériels et méthode : Étude descriptive prospective réalisée au service d’urologie du CHU Gabriel Touré portant sur 819 ECBU sur une période de 1 an (1er Mai 2022 au 30 avril 2023). Résultats : Sur l’ensemble des urines analysées, 25,1% étaient positives avec une prédominance masculine soit 69,4%. L’infection urinaire a été plus fréquente à partir de 61 ans (31,1%). Les signes urologiques les plus incriminés ont été la pollakiurie (44,7%), la dysurie (40,3%) et la brûlure mictionnelle (38,8). Les antécédents urologiques ont été dominés par la bilharziose urinaire (11,2%). La pathologie urologique la plus fréquente associée l’IU était l’HBP (32,5%) par rapport aux autres. Les germes les plus fréquemment isolés ont été les entérobactéries avec 82% : Escherichia coli (50,5%) en 1er position, suivie de Klebsielles (26,2%), Enterobacter (1,9%). Les antibiotiques les plus touchés par la bactériorésistance vis-à-vis des entérobactéries sont : Les aminopénicillines : ampicilline (89%), ticarcilline (83%) et amoxicilline (81%) ; Les fluoroquinolones: 39% pour la ciprofloxacine et 65% pour l’ofloxacine ; L’association sulfaméthoxazole+triméthoprime (96%).La majorité des patients (56,3%) ont suivi un traitement d’antibiotique d’une durée de 10 jours. Conclusion : l’infection urinaire constitue un problème préoccupant d’où la nécessité de l'application rigoureuse des règles d'hygiène et la prescription rationnelle des antibiotiques. L’utilisation de l’antibiogramme ciblé permettra une prise en charge mieux adaptée à chaque contexte hospitalier. | |