dc.description.abstract | Introduction : Les péritonites se définisse comme une inflammation ou une infection aiguë de la séreuse péritonéale, le plus souvent secondaire à la perforation d’un organe creux du tube digestif et ou à la diffusion d’un foyer septique intra abdominal. Elles constituent un problème en chirurgie digestive à cause de leur morbidité et leur mortalité élevée. Malgré l’abondance de ces recherches, très peu d’études ont été faites au CHU Pr BSS Kati d’où l’intérêt de notre étude dont l’objectif général était d’étudier les aspects épidémio-clinique et thérapeutiques de la péritonite aiguë par perforation non traumatique d’organe creux non traumatiques. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale et rétrospective qui s’est déroulée sur une période de 11 ans (1èrejanvier 2010 au 31 décembre 2020). A partir d’un échantillonnage exhaustif, nous avons inclus tous les dossiers des patients opérés en urgence pour péritonite aiguë par perforation non traumatique d’organe creux confirmée par l’imagerie médicale. Les données ont été saisies et analysées à partir du logiciel SPSS version 25. Résultat : Nous avons enregistré 253 cas de péritonites aiguës par perforation non traumatique d’organe creux sur 9686 consultations chirurgicales soit une fréquence de 19,4% des urgences chirurgicales viscérales et 10,7 des interventions chirurgicales. Le sexe masculin (77,87%) prédominait avec un âge moyen de 32,46 ±13,23 ans. La majorité des patients référés (96,8%) pour douleur abdominale (38,5%) suivie des vomissements (33,7%). Les patients étaient fébriles (51%) et immobile (96%). La défense abdominale péri-ombilicale a été la plus trouvé dans 47,8% des cas. Le cri de l’ombilic était positif (97,2%). Les patients avaient une matité abdominale à la percussion à 89,3%. Le toucher rectal dans le cul de sac de douglas était bombé (56,1). Le croissant gazeux inter-hépato-diaphragmatique seul (84,2%) a été observé. La perforation gastrique (54,9%) est la plus enregistrée avec une dimension moyenne de la perforation de 1,43±0,511 centimètres. Le score de Mannheim inférieur à 26 (64,8%) avec 16 cas de décès. Les suites opératoires immédiates (96%) et le taux de morbidité (18,6%). Les perforations gastriques et duodénales représentaient 68,7%. Conclusion Cette étude nous a permis d’observer une baisse importante des péritonites d’origine typhique par rapport aux péritonites par perforation gastroduodénales. Cela, du fait de l’amélioration des mesures d’hygiène au sein de la population et l’augmentation de l’automédication aux AINS dans la population. La prise en charge est multidisciplinaire et la survie nécessite une bonne réanimation pré et postopératoire. La mortalité reste toujours élevée. | |