Insuffisance rénale obstructive dans le service d’urologie du CHU GABRIEL TOURE
Résumé
Il s’agissait d’une étude prospective portée sur 47 cas de d’insuffisance rénale obstructive durant une période de 12 mois allant d’Avril 2022 à Mars 2023. Ont été inclus dans notre étude tous(tes) les patient(e)s reçu(e)s en consultation pour insuffisances rénales obstructives hospitalisé(e)s et opéré(e)s ou non opéré(e)s dans le service d’urologie du CHU GT. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées avec le logiciel word 2013, Excel 2013, SPSS version 25.0 et la collecte des données est faite avec Kobo collect. Elle a permis d’établir que : l’insuffisance rénale obstructive représente 6,73% de l’activité chirurgicale en Urologie CHU GT. L’âge moyen du patient était de 57,34 ± 21,81 ans avec un sex ratio de 1,93. Nos patients ont consulté pour dysurie et pollakiurie+ lombalgie dans respectivement 23,4% et 21,3% des cas. Le globe vésical a été observé chez 25,5% des patients. La créatininémie moyenne était de de 635,38±1488,37 μmol/L avec des extrêmes allant de 126 à 9999 μmol/L. L’uricémie était élevée chez 96,8% des patients. L’échographie a été faite chez 51,1% des cas. Le sondage vésical a été le type de drainage urinaire en urgence le plus utilisé avec 61,7%. L’anémie était la complication la plus retrouvée dans 48,9% des cas. Conclusion : Les insuffisances rénales obstructives constituent une pathologie grave du sujet âgé masculin. L’augmentation de la créatininémie associée à une dilation des voies excrétrices à l’échographie a permis de poser le diagnostic. La prise en charge impose ainsi une dérivation urinaire en urgence qui constitue un geste salvateur avec une morbi-mortalité négligeable.