| dc.description.abstract | Contexte : De Février à septembre 2010, nous avons mené une étude transversale, prospective sur l'intérêt de la dexaméthasone en prophylaxie dans la survenue des nausées et vomissements en postopératoire dans le cadre de la Chirurgie pédiatrique au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako. Cette étude s'est basée sur l'analyse des comptes rendus des consultations pré-anesthésiques, des fiches d'anesthésie, des fiches de traitement postopératoire et l'interrogatoire des patients. Objectifs : Il s'agissait d'étudier l'intérêt de la dexaméthasone dans la prévention des NVPO, à travers la description des caractéristiques des NVPO, la détermination du risque de survenue de ceux-ci, et la détermination de la fréquence des NVPO puis l'analyse de leurs facteurs de risque en rapport avec la prophylaxie à la dexaméthasone. Résultats : Au total, 224 patients ont été colligés ; 48 patients ont eu des VPO soit une incidence globale de 21, 05 p.100 ; parmi lesquels 29,46 p.100 (33/112) en l'absence de prophylaxie (Groupe II) contre 13,39 p.100 (15/112) en prophylaxie à la dexaméthasone (Groupe I). Durant cette période d'étude le sexe masculin à représenté 68,30 p.100 et le sexe féminin 31,70 p.100 . Les patients étaient majoritairement en bon état de santé (ASA1 90,6 p.100 ). 20 patients seulement ont reçu en prémédication, du diazépam et de l'atropine, soit 8,93 p.100 . 195 patients soit 87,05 p.100 n'avaient reçues aucune prémédication. L'anesthésie générale était pratiquée chez tous les patients. L'halothane était le produit anesthésique le plus utilisé avec 65,18 p.100 (146/224) des cas. Parmi ces derniers, 12,5 p.100 dans le Groupe I contre 87,5 p.100 dans le Groupe II avaient présentés des VPO. L'association Halothane+Kethamine avait causé le plus de VPO avec 35 p.100 dans le groupe I contre 65 p.100 dans le groupe II. La prophylaxie à la dexaméthasone a permis de diminuer le risque de survenue des NVPO de 29,46 p.100 à 13,39 p.100 . Elle a divisé alors par 2 le risque de survenue des NVPO. La plupart des patients ont présenté leurs malaises au bout des 6 premières heures, parmi lesquels 67,74 p.100 étaient sans prophylaxie contre 32,26 p.100 avec la Dexaméthasone. Cependant nous n'avions retrouvé aucun effet secondaire quant à l'utilisation de la dexaméthasone dans la prévention des VPO Conclusion : L'incidence des VPO reste élevée en chirurgie pédiatrique. Notre étude nous aura donc permis de mieux cerner l'intérêt d'une prophylaxie antiémétique, notamment la dexaméthasone. De ce fait, l'ensemble du personnel chirurgical et anesthésique devrait s'engager à l'adoption d'un protocole prophylactique à la dexaméthasone en vue de diminuer voir éradiquer l'incidence des VPO. Ceci permettra par conséquent, plus de confort pour le patient et une meilleure prise en charge. | fr_FR |
