| dc.description.abstract | Introduction : La pathologie hémorroïdaire est l’affection anale la plus fréquente qui s’exprime par des manifestations intermittentes. Ces manifestations ne sont pas spécifiques, nécessitant une prise en charge rigoureuse en adaptant le traitement et la surveillance en fonction du stade évolutif de la maladie. But : Evaluer la prise en charge de la maladie hémorroïdaire dans le service d’hépato-gastro-entérologie du centre hospitalière universitaire GABRIEL TOURE. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude longitudinale, analytique à visée descriptive avec recueil prospectif des données d’un an allant du 1er Septembre 2021 au 31 Aout 2022 qui s’est déroulé dans le service d’hépato-gastro-entérologie du centre hospitalière universitaire GABRIEL TOURE. Résultats : Nous avons colligé 140 patients présentant une maladie hémorroïdaire (MH) sur 2800 patients vus en consultation ou hospitalisés dans le service d’hépato-gastro-entérologie du centre hospitalier universitaire GABRIEL TOURE soit une fréquence de 05%. Sur les 2800 patients 600 avaient une pathologie proctologique dont 140 patients présentant une maladie hémorroïdaire soit une fréquence de 23,33%. Le sexe masculin représentait 62,86% de nos patients avec un sex-ratio de 1,69. L’âge moyen de nos patients était de 35,21±12,45ans avec des extrêmes de 15 et 76 ans. La tranche d’âge [26-35ans] était plus représentée soit 35,72 %. Le motif de consultation le plus enregistré dans notre étude était la douleur anale (53,57%). Dans notre étude les règles hygiéno-diététiques et la régularisation du transit ont été systématiquement instaurées chez tous nos patients (100%). Dans notre série 97,86%, de nos patients ont reçu un traitement médicamenteux, dont 80% était une association de véinotoniques + antalgique + anesthésie locaux, au cours duquel 118 patients (84,29%) ont eu une évolution favorable et 22 (15,71%) ont évolués vers des complications à savoir la douleur et le saignement. Dix patients (07,14%) ont reçu un traitement instrumental et la ligature élastique a été la seule technique utilisée, au cours duquel 08 patients (80%) ont évolués favorablement et 02 patients (20%) ont évolués vers des complications à savoir la douleur, la rectorragie. Douze patients (08,57%) ont reçu un traitement chirurgical et l’incision ou l’excision représentait 05% du traitement chirurgical et l’hémorroïdectomie pédiculaire ouverte de MILLIGAN et MORGAN (03,57%), au cours desquels tous les patients (100%) opérés, n’ont présenté aucune complication postopératoire immédiate ou tardive. La suite favorable était significativement associée à la MHI quel que soit le stade, avancé ≥ 3 ou pas et qu’elle soit associée à d’autre pathologie proctologique ou pas (P = 0,0000023 et P = 0,018). Quel que soit également le type de traitement, la suite favorable était significativement associée avec (p=0,037). La durée moyenne du traitement médical de nos patients était de 27,58±07,81 jours avec des extrêmes de 07 et 60 jours. La tranche de la durée du traitement médical [15 - 30[jours était la plus représentée soit 45,72%. Conclusion : La maladie hémorroïdaire est une pathologie fréquente. La douleur anale a été le signe fonctionnel le plus fréquent soit 79,29%, suivie de prurit anal soit 47,86%. Le traitement de 1ère intention a été médical +/- instrumental. Un lien significatif a été retrouvé entre l’évolution et le traitement reçu (p=0,037). Il n’y avait pas de différence significative entre l’évolution et la durée du traitement, avec un risque relatif de 0,890. La chirurgie doit être en dernier recours. | |
