Evaluation du statut nutritionnel et alimentaire des femmes enceintes et allaitant vues en consultation au centre de santé de référence de Kalaban Coro.
Résumé
Introduction Les problèmes liés à la malnutrition peuvent avoir une influence significative sur l’état nutritionnel des femmes enceintes et sur l’état de santé de l’enfant à la naissance. La pauvreté, le manque d’éducation et l’alimentation insuffisante sont des facteurs reconnus pour jouer un rôle important sur le statut nutritionnel des femmes et de leur famille dans les pays en voie de développement. Objectif Décrire les caractéristiques socio-économiques et démographiques des femmes en ceintes et allaitant vues en consultation au CSRéf de Kalaban Coro en 2023 et identifier les facteurs influençant leurs états nutritionnels et alimentaires. Méthodes La méthode d’échantillonnage de notre étude était non probabiliste et la technique par convenance (commodité) a été utilisée. Résultats Au total nous avons enregistré 302 femmes soit 215 femmes enceintes et 97 femmes allaitant. Au sein de cette population les femmes mariées étaient majoritaires chez les femmes enceintes comme chez les femmes allaitant avec respectivement 79,1% et 81,4%. La tranche d’âge 20-39 ans était majoritaire soit 49,3% et 50,5%. Parmi les femmes enceintes enquêtées la majorité n’avait aucun interdit alimentaire particulier spécifique à la grossesse soit 65,6% de même pour l’allaitement soit 55,7%. Concernant l’état nutritionnel des mères la majorité avait un état nutritionnel normal soit 83,7% des femmes enceintes avec périmètre brachial ≥23cm et 80,4% femmes allaitant avec périmètre brachial ≥ 23 Cm. Parlant du score de consommation alimentaire, La majorité des femmes enceintes avaient un SCA acceptable, soit 78,6% contre 20% qui avaient un SCA limite et 0,90% avec SCA pauvre, de même pour les femmes allaitant : 67% avaient un SCA Acceptable, contre 30,9% qui avaient un SCA limite et 2,1`% avec SCA pauvre. 81,4% des femme enceintes avaient consommé 5 groupes alimentaires et plus la veille de l’enquête contre18,6% qui avaient consommé moins de 5 groupes. Concernant les femmes allaitant la majorité avaient consommé 5 groupes alimentaires et plus la veille de l’enquête soit 87,6% contre 12,4% qui avaient consommé moins de 5 groupes.