dc.description.abstract | Introduction : La GEU reste la première cause de mortalité du premier trimestre de la grossesse malgré les progrès réalisés dans le diagnostic précoce. Devant l’ampleur et le degré de gravité de la pathologie, nous avons initié ce travail pour actualiser les connaissances au Centre de Santé de Référence de Kalaban-coro. Notre objectif était d’étudier les aspects épidémio-cliniques, thérapeutiques, pronostiques et anatomopathologiques de la grossesse extra-utérine. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique avec collecte rétrospective des données qui s’est déroulée dans le service de gynécologie et d’obstétrique du Centre de Santé de Référence (CSRéf) de Kalaban-coro allant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019 soit une durée de 24 mois. Nous avons inclus des cas répondant à nos critères d’inclusion. Résultats : Au cours de notre étude nous avons colligé 70 cas de GEU sur 5800 grossesses soit une fréquence de 1,20 %. L’âge moyen était de 31 ± 3,5 ans avec des extrêmes de 16 ans et 46 ans. Les femmes au foyer étaient les plus représentées avec 67, 1 %. L’ethnie Bambara était prédominante soit 35,7% des cas. L’association douleur pelvienne, aménorrhée et métrorragie représentait 40% des cas. Les paucipares étaient les plus représentées avec 35, 7 % cas. La vulvo-vaginite était le type d’infection génitale le plus représenté soit 78,2 %. La trompe gauche était plus touchée avec 62,9 % des cas. L’anémie était présente chez la majorité de nos patientes soit 78,6 %. L’association épanchement rétro-utérin et image latéro-utérine a été retrouvée dans 58,6 % des cas. Le diagnostic retenu a été la GEU rompue soit 91% des cas. La majorité des patientes était transfusée soit 90% des cas. Le traitement était chirurgical soit 91, 4% des cas. La salpingectomie totale a été réalisée chez 93,7% des cas. Dans notre étude, nous avons enregistré un cas décès. A l’histologie la grossesse tubaire représentait 51,4 % des cas. | |