dc.description.abstract | Introduction : La transmission mère enfant du VIH reste le principal mode de contamination de l’enfant, et ceci pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Le but de notre étude était d’ évaluer le risque de transmission du VIH chez les nourrissons de moins de 18 mois nés de mères séropositive au Centre de Santé de Référence de la commune IV du district de Bamako par l’utilisation de la PCR entre 2018 et 2021. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique allant du 1 janvier 2018 au 31 Octobre 2021 soit 3 ans et 10 mois incluant Enfants nés de mères séropositives au VIH-1. L’échantillonnage était de type aléatoire simple. La taille minimum était de 150 nourrissons nés. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées sur le logiciel SPSS, version 25.0. Un avis favorable des autorités sanitaires pour l’utilisation des outils de collecte dans la structure sanitaire a été obtenu. L’exploitation des documents était faite dans le respect des règles de la confidentialité. Résultats : Au total nous enquêté 215 dossiers parmi lesquels 2,3% des tests de PCR1 étaient positif. Concernant les mères la tranche d’âge de 25 à 34 ans était la plus représentée 53%. Elles étaient mariées dans 92,6% et 40,9% des mères avaient un niveau d’étude primaire. Dans 76,3% des cas la découverte du statut VIH a été faite avant la grossesse. La charge virale était réalisée chez 71,6 % des mères avant l’accouchement et indétectable chez 87% des mères. Le taux de CD4 était réalisé chez 60,9% des mères et supérieur à 300 chez 75,6% avant accouchement. Concernant les nourrissons, la tranche d’âge d’enfant avec PCR1 de 0 à 6 mois était la plus représentée dont le sexe masculin représentait 52,1 %. Dans 93,5 % les enfants ont reçu de la prophylaxie. Le résultat de PCR1 était positif chez 2,3% des cas. Dans 60% infectés avaient réalisé un bilan initial qui ont été mis sous TARV juste après la réception du résultat. Tous les enfants infectés ont été référés. Les résultats du PCR 1 étaient associés à l’initiation au traitement antirétroviral des mères, le taux de CD4 des mères. Conclusion : la transmission mère enfant de l’infection VIH reste très rependu dans notre contexte. | |