| dc.description.abstract | L’exercice d’une activité professionnelle expose à des risques d’accidents ayant parfois des conséquences durables sur les capacités de travail, les revenus, voire même la vie de la victime [1,2]. Ainsi, des millions de personnes, dans le monde, sont victimes d’accidents du travail constituant une somme de souffrances, qui frappe tout particulièrement les jeunes et n’épargne aucun pays. [3] L’étude a été réalisée au Service d’Accueil des Urgences de l’Hôpital du Mali dans la commune VI de Bamako. La population des accidentés était essentiellement jeune ; l’âge moyen de nos victimes était de 30,5 ans. Le nombre d’heures travaillées : pour faute de précision sur le nombre d’heures travaillées pendant toutes les années, nous avons retenu 250 jours (correspondant au nombre de jours ouvrables d’une année moyenne) et 8heures de travail par jour ouvrable. Nous avons noté une forte prédominance des cas d’accidents chez la tranche d’âge 21-40 ans avec 77,5%. Une prédominance du sexe masculin a été observée dans notre étude avec 99,01% des cas. Cette prédominance pourrait s’expliquer, d’une part, par les différences de risques des emplois ou des postes de travail occupés et d’autre part, par la faible représentativité des femmes au sein des unités industrielles. Des résultats statistiquement similaires ont été retrouvés chez A. DICKO [22], avec 99%. Les ouvriers orpailleurs non qualifiés étaient les plus représentés avec40.2%. Les mécaniciens et les plombiers étaient moins atteints avec 1,0% et 1,0%. La plupart des accidents était survenue dans les mines avec 36,3% des cas suivi des accidents survenus lors des déplacements (AVP) avec 24,5%. Dans notre étude, la majorité des accidents survenaient pendant les heures de travail (64,28%) contre 35,71% lors des heures supplémentaires. Les mécanismes les plus fréquentes des accidents dans notre étude étaient celles d’un éboulement dans les mines (36,3%) suivi des accidents de la voie publique avec 24,5%. | |
