dc.description.abstract | Au cours de notre étude, nous avons colligé 766 cas sur 16698 patientes admises dans le service durant la période d’étude soit une fréquence de 4,59%. Les complications neurologiques étaient dominées par l’éclampsie (93,9%), le neuropaludisme (2%), les AVC (1,6%), le syndrome de Guillain-Barré (1,2%), les neuropathies (0,6%), les migraines (0,4), et l’épilepsie (0,3%). Le jeune âge constitue un facteur de risque déterminant dans la survenue de ces affections ; elles surviennent généralement avec une moyenne d’âge de 21,44 ans. L’éclampsie la principale complication survient généralement chez les patientes jeunes (15-20 ans) et 48 % des éclamptiques ont moins de 19 ans. Le taux élevé de complications neurologiques chez les adolescentes pourrait s’expliquer par la nuptialité précoce et la non scolarisation de la plupart d’entre elle, ceci explique le manque de suivi correct des grossesses. Certains terrains favorisent la survenue des complications neurologiques tels que l’antécédent d’HTA (3,6 %), le diabète (0,4%) et de l’épilepsie (0,3%). Cependant elles peuvent survenir sans antécédent médical particulier en entrainant des troubles de la conscience voire le coma. La prise en charge des complications neurologiques au cours de la grossesse dépend de (l’âge de la grossesse, le poids du foetus, l’état clinique de la mère etc.). Elle fait appel aux neurosédatifs (Sulfate de Magnésium 94,3%) aux antihypertenseurs à la vitaminothérapie et aux ions surtout dans les neuropathies périphériques, et en dernier ressort en cas d’échec médicamenteux un recours à la césarienne est préférable. Le pronostic maternel était favorable dans 94% des cas avec une amélioration de l’état de santé et une durée d’hospitalisation inférieure à 5 jours après accouchement dans 56,9% des cas. La létalité était de 4,8%. | |