| dc.description.abstract | Introduction : La prévalence des cardiopathies de l’enfant en Afrique sub-Saharienne est estimée à environ 8 pour mille naissances vivantes pour les cardiopathies congénitales. Malades et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective et descriptive allant du 10 Septembre 2018 au 31 Décembre 2021 (3 ans) portant sur des malades souffrants de cardiopathie congénitale et ayant bénéficié d’une chirurgie cardiaque au centre cardiopédiatrique André Festoc du CHU M-E le « Luxembourg » de Bamako). Résultats : Nous avons colligé 344 dossiers dont 173 patients opérées pour CC soit une prévalence de (P= 50,3 %). L’âge moyen était de 90 mois (7,50 ans) [0 an -50 ans]. Le sexe féminin était majori-taire avec 105 filles et 68 garçons soit un sexe ratio de 0,65 et. Les signes fonctionnels étaient dominés par la dyspnée d’effort II et III étaient les plus représentatifs (77% et 23%). La chirur-gie à coeur ouvert avec l’utilisation de la circulation extracorporelle était réalisée dans 59% des cas et la chirurgie à coeur fermé dans 41%. La cardioplégie avec Delnido était de 74,5% des cas (76 patients), aux cristalloïdes dans 25,5% des cas (26 patients) et au sang chaud dans 9,3% des cas (10 patients). L’intervention s’est déroulée en normothermie (35°C-37°C) chez 97 patients (95,1%), en hypothermie modérée à 34°C chez 4 patients (3,9%) et en hypothermie profonde à 28°C chez 1 patient (1,0%). La durée moyenne de la CEC était de 98 minutes [30 -229 minutes]. La durée moyenne du clampage aortique était de 58 minutes. Les temps minimal et maximal étaient de 8 et 165 minutes. La durée moyenne d’assistance était de 26 minutes. Les temps minimal et maximal étaient de 6 et 95 minutes. La mortalité opératoire était de 2,3% et la mor-talité post-opératoire était de 3,5%. La morbidité était de 20,2%. La durée moyenne de la CEC était de 98 minutes. Les temps minimal et maximal étaient res-pectivement de 30 et 229 minutes. Conclusion La chirurgie des cardiopathies de l’enfant reste lourde et couteuse dans nos régions d’où la nécessité d’un programme de prévention des cardiopathies congénitales et une bonne sensibilisation des populations. | |
